Ainsi donc la déferlante bleue n'a pas eu lieu.
Il était nécessaire qu'un contre-pouvoir existe à l'Assemblée nationale.
C'est chose faite désormais grâce, sans doute, à un sursaut des électeurs de gauche, à une démobilisation à droite et, cerise sur le gâteau, aux cafouillages de Borloo et Fillon sur la TVA sociale.
A Paris, le PS obtient un vrai grand succès, enlevant même la 8è circonscription (12ème arrdt) à la droite incarnée par le très médiatisé Arno Klarsfeld qui briguait le siège du sortant Jean De Gaulle.
Dans mon cher 18ème, les 3 circonscriptions sont largement conservées par la gauche, notamment celle d'Annick Lepetit, délicatement découpée entre 18ème et 17ème arrdt.
Mon copain Christophe Caresche, présent samedi dernier à Gaveau avec son jeune fils, obtient son meilleur score depuis sa première élection en 97, avec plus de 63 % des voix.
Idem pour Daniel Vaillant qui, lui, m'avait fait faux-bond avant-hier.
Je ne cacherai pas ma joie de voir Juppé battu à Bordeaux et des personnalités aussi marquantes que Bianco, Montebourg, Dray, Buffet (entre autres) s'être sorties de situations difficiles.
Bien sûr, hier soir, je suis allé féliciter Christophe, homme politique de nature, que je découvre ces derniers temps "fendant l'armure", révélant des qualités humaines bien réelles.
L'euphorie règnait dans l'arrondissement, les résultats parisiens étant de bon augure pour les municipales : Delanoë, hier soir, sans triomphalisme affiché, pouvait néanmoins espèrer des lendemains radieux.
Quant au "non évènement" que représente la rupture Hollande-Royal (quel scoop !), no comment, évidemment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire