Selon toute vraisemblance, la gauche parlementaire va sortir exsangue des législatives, à moins qu'une bonne partie des "lâcheurs" du premier tour ne retourne aux urnes dimanche pour redresser quelque peu la situation.
L'hégémonie d'un parti aux deux assemblées (la droite a une large majorité au sénat)nuit forcément au bon fonctionnement de la démocratie.
Si le PS, apparemment, ne s'effondre pas (trop), le pauvre Bayrou, qui l'a bien cherché, prend une sacrée déculottée : son comportement tout d'indécision (normal, c'est un "centriste" !) depuis le 21 avril produit ce résultat catastrophique.
Le béarnais a été totalement incapable de tirer le moindre profit de son très bon score de la présidentielle.
Il va en résulter de très profonds changements dans la politique française : le PS doit devenir un grand parti social-démocrate comme le SPD allemand.
Bayrou osera-t-il franchir le pas en adoptant une position d'allié objectif et ... fiable ?
A suivre.
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