Je chronique quelquefois les films vus sur un site-forum de home cinéphiles.
La dernière :
Titre français : "Au milieu des légendes coulent des rivières murmurant à l'oreille des iceberg.
Au cœur du Montana sauvage, William Ludlow (Anthony Hopkins) élève seul ses trois fils Alfred (Aidan Quinn), Tristan (Brad Pitt) et Samuel (Henry Thomas). L'arrivée de Susannah, (Julia Ormond) la fiancée de Samuel qui incarne les valeurs modernes de l'Est, va attiser les passions au sein de ce clan jusqu'ici exclusivement masculin.
En super bit, ch'est bô !
La fnac nous dit que les méchants critiques ont été très injustes avec ce film de 1994 qu'elle compare au "Geant" de Georges Stevens qui, s'cusez moi, est un lourd pavé indigeste où le mythique James Dean ne prouve pas qu'il eût pu devenir un jour un grand acteur. Edward Zwick est un réalisateur hollywoodien tout juste honorable, qui nous a donné récemment un "Blood Diamond" de bonne facture (avec, devinez qui ? Leonardo Di Caprio !), s'illustrant surtout en producteur ("Traffic" de Soderbergh, hautement recommandable). Dans cette fresque, toute entière vouée à la beauté d'un Pitt en pleine jeunesse (que l'on préfèrera sans doute, vieilli, dans le "Babel" d'Inarritu), on met le paquet pour faire monter le ketchup mélodramatique, espèrant peut-être atteindre l'émotion des "mélos" de Douglas Sirk, la puissance lyrique d' Autant en emporte le vent (mais si !) tout en visant ostensiblement du côté du tiroir-caisse.
Caresser le spectateur dans le sens de son poil le plus conventionnel semble être la seule préoccupation des "auteurs" de ce livre d'images léchées à en faire pâlir tous les Lelouch de la planète.
Histoire tirée par un cheveu (voire une dent), gros plans à profusion sur le moindre pore de la peau du héros juvénile (les épreuves le rendent encore plus beau !), insupportable Anthony Hopkins cherchant visiblement à mettre une statuette sur sa cheminée, musique répétitive d'un James Horner qui s'exerce, c'est flagrant de similitude, pour un "Titanic" à venir, morale très "américain de gauche" ("Santini-Morin-Leroy" en nos contrées) où, en bonne conscience, on dénonce pêle-mêle mais en pointillés le génocide indien, les ravages de la prohibition, la collusion entre voyous et politiciens, la guerre "gross malheur !", bref, déluge de bons sentiments aussi écoeurants qu'un brownie industriel, ce "Légendes d'automne" procure néanmoins, c'en est malsain, un plaisir (culpabilisant, certes) que d'aucuns qualifieraient de "bonne soirée de cinéma", où l'on pourra se complaire grâce au "Superbit" (boîtier en métal, svp !) acquis à un prix dérisoire dans une solderie de Saint Lazare, sans espèrer, néanmoins, le moindre miracle.
Ah oui : son DTS (le film sortit en SDDS 8 canaux ... lacrymaux) et cadre 1.85:1
J'ai acheté aussi dans cette solderie un coffret avec "Birdy-Midnight Express-Philadelphia", "Presque rien" (avec garçons sensibles !) et "Traffic".
2 commentaires:
C'est pas Brad Pitt dans Blood Diamond mais Léonardo Di Caprio
Mais oui, cher Monsieur ou Madame anonyme, où avais-je la tête en ce jour de 2007 ? !
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