Karajan détestait les "enfants prodiges" : ici, il est littéralement bluffé par le petit Kissin (13 ans) dans le fameux concerto N°1 de Tchaikovsky.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
samedi 30 juin 2007
Le jeune et le vieux maître/Kissin vs Karajan
evgeny kissin joue La Campanella de Paganini/Liszt
Mercredi dernier, j'ai projeté à mes élèves le film "Evgeny Kissin, The gift of music" à la gloire du prodige russe.
Le morceau que voilà les a impressionné.
"La Campanella" est l'oeuvre de Paganini, violoniste virtuose de l'époque romantique : cet artiste provoquait l'hystérie des "groupies" partout où il se produisait, comme nos rockstars d'aujourd'hui.
Le pianiste et compositeur Franz Liszt n'était pas en reste : ses prestations faisaient se pâmer les dames de la haute société.
On lui prête ne nombreuses liaisons féminines, ce qui ne l'empêcha pas, en fin de vie, de devenir ... l'Abbé Liszt !
Liszt est l'un des maîtres du piano : beaucoup de ses compositions sont redoutables et ont eu raison des articulations et des muscles de nombreux pianistes.
Ses partitions les plus célèbres sont sans doute les "Rapsodies Hongroises" et cette "Campanella".
Liszt, harmoniquement, annonçait Wagner dont il devint le beau-père : le génie de Weimar épousa en effet Cosima Liszt.
Le hongrois composa une oeuvre orchestrale célèbre : "Les préludes" qui furent amplement utilisés pour les cérémonies gigantesques du IIIème Reich !
Son oeuvre ne se limite pas aux morceaux de virtuosité pianistique : il a écrit de très belles pages teintées de mysticisme comme les "Sonnets de Pétrarque".
J'ai joué, en période de jeunesse, des études de concert et me suis amusé à jouer sans jamais la travailler vraiment la fameuse Rapsodie Hongroise N°2, une tuerie !
La meilleure version, à mon goût, des Rapsodies est celle du hongrois (of course !) Georges Cziffra qui connut, grâce à elles, un succès mondial dans les années 50/60.
vendredi 29 juin 2007
Salut Pascale !
C'était aujourd'hui la dernière d'une des émissions les plus intelligemment menées du paysage audiovisuel.
En voix "off", Pascale Clark a su, pendant six ans, tisser un lien ténu entre elle, les invités et le spectateur.
Merci.
jeudi 28 juin 2007
Rachmaninov plays Rachmaninov: Prelude in G minor
Rachmaninov par lui-même.
Le compositeur fut un immense pianiste.
Gala socialo au Caveau
En ces temps troublés pour le PS, le député et adjoint au Maire de Paris a voulu un rendez-vous "différent" avec ses soutiens.
Dans son "speech" en prologue, il a eu la gentillesse de parler de notre "amitié" et, surtout, de faire référence à l'Atelier Musical dont il a souligné l'importance dans le quartier.
Il eut aussi le bon goût de faire court et de laisser le champ libre au spectacle : malgré l'absence de Gustave Parking, souffrant, la représentation a été un énorme succès.
Perrin fut à son meilleur, Détroit, excellent, égal à lui-même, et Paul Adam a su, en virtuose, tirer parti de l'arrivée impromptue de Daniel Vaillant.
L'ancien Ministre de l'Intérieur s'est visiblement "éclaté" tout au long du spectacle et, tout guilleret, nous a félicités à l'issue de celui-ci.
Le mot de la fin revient à une militante qui m'a dit : "c'est pas souvent qu'on a l'occasion de rire tous ensemble" !
Par les temps qui courent, c'est sûr.
J'aurais aimé la présence sur scène de Lobo et Mie qui auraient fait un triomphe.
Les gars, vous vous installez quand à Paris ?
Les allemands et la scientologie : Nein !

Si Tom Cruise, VRP de l'église de scientologie, est reçu en France dans nos ministères par un futur Président de la République, nos voisins allemands n'ont pas la même mansuétude à son égard.
Il y a, là-bas, un tollé déclenché par le projet cinéma dans lequel l'acteur américain incarnerait Von Stauffenberg, l'un des conjurés qui, le 20 juillet 44, tentèrent d'assassiner Hitler.
Les allemands (y compris et surtout les démocrates-chrétiens) refusent que le scientologue déclaré entre dans la peau du héros.
Les descendants du comte sont parmi les plus virulents à manifester leur désapprobation.
La secte a beaucoup de mal à pratiquer son entrisme habituel en Allemagne où une commission observe à la loupe ses agissements de façon permanente.
mercredi 27 juin 2007
Enterrement de vie de comique

Non, ce n'est pas Bill Murray jeune en stand up dans un cabaret louche du "Bronx".
L'ami Olivier Mag donnait, hier soir, à l'Atelier Musical, un "show case" (une démo, quoi) de son nouveau "one man show" devant une dizaine de personnes, avant de le montrer, mardi prochain, au "Petit palais des glaces".
Entre humour bretonnant et performance à l'américaine (on sent des influences de bon aloi du côté des "Sammy Davis" et autres "Jerry lewis"), le spectacle d'Olivier, même s'il a besoin de quelques réajustements (scories à virer, ordre des sketches à modifier), génère une hilarité permanente, séduit par les qualités d'homme de scène de son auteur qui sait se faire crooner, pianiste élégant ou survolté, pourfendeur de ces "stand up" à la mode où le néant sert de matière (cherchez l'erreur) à des "artistes" qui se sont dit un matin en se brossant les dents "et si, moi, aussi, je devenais célèbre et plein de tunes ?".
Je retiendrai un sketch tout frais, en devenir, dont nous eûmes la primeur, mettant en scène un"colleur d'affiches de Sarkozy", absolument irrésistible, le grand retour de la star italienne de San Remo, Vittorio Bracci, vue autrefois dans l'Eurovision des "Voilà !", la chanson de "Terre Vent et Feu" et ... n'en dirai pas plus tant le spectacle vaut d'être découvert en se laissant surprendre.
Si vous voulez voir Olivier mardi prochain, contactez moi très vite, le nombre de places est limité.
Mardi chômé
"Alors, qu'est-ce-tu fous ?"
Ce sont les réflexions de deux fidèles lecteurs en réaction à mon silence d'hier.
Lundi soir, repas avec les profs de l'Atelier suivie d'une virée avec les mêmes dans un bar du Marais (si !), appelé "ze bar" (imagination et humour).
Retour at home à des heures indûes et journée entre parenthèses où, joie !, j'ai erré dans l'appartement remettant à aujourd'hui tout ce que j'aurais dû faire.
J'ai revu "Elephant" de Gus van Sant, film essentiel sur la tuerie de Columbine en crescendo inexorable et découvert "Broken Flowers" de Jarmush avec un Bill Murray qui s'applique tellement à sous-jouer qu'il en devient irritant : film sans grand intérêt, si ce n'est qu'on y aperçoit Jessica lange et Sharon Stone qui ne sont pas rien.
Film idéal néanmoins pour un après-midi de rien, quand, dehors, Paris survit sous un ciel opaque.
lundi 25 juin 2007
Télé-poubelle
Lors de l'arrivée de "Loft Story" sur M6, Patrick Le Lay, vendeur de temps de cerveau disponible pour Coca Cola, avait déclaré que Tf1 ne sacrifierait jamais à la télé-poubelle.
Or la chaîne gouvernementale privée nous sert depuis samedi une version en resucée de l'émission de télé-réalité rebaptisée "Secret Story".
Merci au zapping de Canal+ qui m'a permis de voir, ce midi, quelques extraits de cette "émission" de matières polluantes voire fécales.
Si la France ressemble à sa télé, quand je serai à l'étranger je dirai aux autochtones que je suis belge.
dimanche 24 juin 2007
J.Hunter : Jésus Christ m'a tuer




TROP BEAU ?
Etrange carrière que celle de l'acteur américain Jeffrey Hunter (1926-1969) : démarrage en trombe dans des thrillers ou des westerns (il incarne l'un des frères James dans "Le brigand bien aimé" de Nicholas Ray et accompagne J.Wayne dans "The searcher" ci-dessous) jusqu'en 1961 où il est le Christ dans le "Roi des rois" du même Nicholas Ray, somptueux film biblique dans la veine d'un "Ben Hur" où Ray mêle à des propos religieusement corrects une vision "politique" surprenante de l'époque où se situe le récit.
Beau, Hunter est ici sublimé par le rôle de Jésus qui, bizarrement, mettra un coup de frein à sa prometteuse carrière.
Après, ce ne sera qu'une succession de films de série B, et de nombreuses panouilles à la tv, notamment dans la première mouture de la série "Startrek".
Hunter mourra jeune mais usé à l'âge de 43 ans.
Amis comédiens, n'acceptez jamais le rôle maudit de Jésus Christ : ça tue prématurément !
Quel est le plus beau film du monde ? (17)



(1956).jpg)
"The searcher" (La prisonnière du désert), c'est mieux qu'un western : un film universel.
Narration, mise en scène, psychologie des personnages, technicolor incandescent, en font à mon sens l'un des dix plus beaux films de l'histoire du cinéma.
Indispensable.
Ce soir, je redécouvre "Rio Bravo" dont je pourrais dire la même chose.
Tic tac tuc tuc, tuc à toute heure

Je constate avec ravissement que les "Tuc" ont à nouveau la côte : sur youtube ou dailymotion on peut trouver des vidéos de concours d'ingurgitation de ces précieux cracker's.
Le slogan en titre de cet article hautement inutile a ponctué les tranches horaires des radios périphériques dans les années 70, quand j'attendais, notamment, l'émission de Frank Lipsick sur RMC où l'on n'écoutait pas que de la variété française.
C'est là que je découvris, par exemple, la "Bohemian rapsody" de "Queen", un "must" pour moi, à l'époque, ou le "Music" de John Miles dont je joue encore des extraits au Caveau.
Ce sont des copains qui ont rapporté des Tuc pour l'apéritif dernièrement : la vue du petit paquet jaune a fait jaillir mille réminiscences, car les petits biscuits tout en sel (c'est diététique au plus haut point !) étaient à l'époque sur toutes les tables basses.
Aujourd'hui, il existe une version "sésame" : ne doutons pas que le nouvel engouement pour ce produit fera germer quelques idées dans le cerveau de nos experts ès marketing et qu'ainsi, hélas, le Tuc perdra sa qualité première : un rectangle de sel avec un peu de farine cuite.
samedi 23 juin 2007
Méthodes d'un autre temps
http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/262858.FR.php
Chirac en prison ?
Dernier, ou presque, des politiciens "à l'ancienne", Chichi a vécu pendant un bon demi-sicle sous les ors (et aux frais) de la République.
Clearstram (il ne veut pas y aller), emplois fictifs, frais de bouche ..., l'ancien chef de l'état
Je hais internet explorer


Grandeur et décadence
vendredi 22 juin 2007
Découverte

Ségo en roue libre
Ca ne m'empêche pas d'être sidéré par ses propos d'hier : qui aimerait avoir été pris pous un con ?
Un longue période de réflexion politique s'ouvre à moi.
Mercredi prochain, les militants socialistes du 18ème fêtent la victoire de Christophe Caresche au Caveau de la République.
Et c'est pas parce que Christophe est mon pote qu'on va pas les soigner !
Quant à Sarko ...
J'en jubile d'avance !
C'est chronique.
La dernière :

Titre français : "Au milieu des légendes coulent des rivières murmurant à l'oreille des iceberg.
Au cœur du Montana sauvage, William Ludlow (Anthony Hopkins) élève seul ses trois fils Alfred (Aidan Quinn), Tristan (Brad Pitt) et Samuel (Henry Thomas). L'arrivée de Susannah, (Julia Ormond) la fiancée de Samuel qui incarne les valeurs modernes de l'Est, va attiser les passions au sein de ce clan jusqu'ici exclusivement masculin.
En super bit, ch'est bô !
La fnac nous dit que les méchants critiques ont été très injustes avec ce film de 1994 qu'elle compare au "Geant" de Georges Stevens qui, s'cusez moi, est un lourd pavé indigeste où le mythique James Dean ne prouve pas qu'il eût pu devenir un jour un grand acteur. Edward Zwick est un réalisateur hollywoodien tout juste honorable, qui nous a donné récemment un "Blood Diamond" de bonne facture (avec, devinez qui ? Leonardo Di Caprio !), s'illustrant surtout en producteur ("Traffic" de Soderbergh, hautement recommandable). Dans cette fresque, toute entière vouée à la beauté d'un Pitt en pleine jeunesse (que l'on préfèrera sans doute, vieilli, dans le "Babel" d'Inarritu), on met le paquet pour faire monter le ketchup mélodramatique, espèrant peut-être atteindre l'émotion des "mélos" de Douglas Sirk, la puissance lyrique d' Autant en emporte le vent (mais si !) tout en visant ostensiblement du côté du tiroir-caisse.
Caresser le spectateur dans le sens de son poil le plus conventionnel semble être la seule préoccupation des "auteurs" de ce livre d'images léchées à en faire pâlir tous les Lelouch de la planète.
Histoire tirée par un cheveu (voire une dent), gros plans à profusion sur le moindre pore de la peau du héros juvénile (les épreuves le rendent encore plus beau !), insupportable Anthony Hopkins cherchant visiblement à mettre une statuette sur sa cheminée, musique répétitive d'un James Horner qui s'exerce, c'est flagrant de similitude, pour un "Titanic" à venir, morale très "américain de gauche" ("Santini-Morin-Leroy" en nos contrées) où, en bonne conscience, on dénonce pêle-mêle mais en pointillés le génocide indien, les ravages de la prohibition, la collusion entre voyous et politiciens, la guerre "gross malheur !", bref, déluge de bons sentiments aussi écoeurants qu'un brownie industriel, ce "Légendes d'automne" procure néanmoins, c'en est malsain, un plaisir (culpabilisant, certes) que d'aucuns qualifieraient de "bonne soirée de cinéma", où l'on pourra se complaire grâce au "Superbit" (boîtier en métal, svp !) acquis à un prix dérisoire dans une solderie de Saint Lazare, sans espèrer, néanmoins, le moindre miracle.
Ah oui : son DTS (le film sortit en SDDS 8 canaux ... lacrymaux) et cadre 1.85:1
J'ai acheté aussi dans cette solderie un coffret avec "Birdy-Midnight Express-Philadelphia", "Presque rien" (avec garçons sensibles !) et "Traffic".
jeudi 21 juin 2007
Roublard
Bon titre qui pourrait finalement se suffire à lui-même : c'est exactement ce que je pensais en écoutant le Président s'expliquer (mal, mais avec quel brio tout en vulgarité maîtrisée !) sur la TVA "sociale" ou la "franchise" sur les soins médicaux.
Roublard, oui, le bonhomme, ce qui, apparemment, fait plaisir à nos compatriotes, toujours prêts à pourfendre le "tous pourris" tout en réélisant des Balkany et consorts...
Funambule de talent, expert ès communication, Sarko tente de prolonger un état de grâce déjà fragilisé et dont il aimerait qu'il durât 5 ans, obsédé qu'il doît être déjà, par sa réélection.
Cet homme ressemble à la France de la "Star'ac" et de la "Secret story" (ces titres !)à venir, à celle qui se délecte des "papiers"(cul) de Voici et Closer, avoue, il sait combien ça paye, coco, qu'il n'est pas un "intellectuel", dit qu'il fera ce pour quoi il fut élu (ignorant que beaucoup ne savaient pourquoi ils l'avaient élu, la preuve ayant été donnée dimanche !)affirme sa "droititude décomplexée" tout en "ouvrant" son gouvernement à des socialistes en rupture de ban :
haute voltige assurément, roublardise en mode de gouvernance.
C'est ça, oui, roublard !
mercredi 20 juin 2007
PS en refondation ...
La catastrophe de 2002 n'aura eu que peu d'incidence au cours des 5 ans qui ont suivi : les succès engrangés aux régionales et aux européennes ne furent qu'épiphénomènes en réaction aux politiques des gouvernements d'un Chirac président élu par défaut lors de la présidentielle précédente.
Il n'est pas étonnant que, déboussolés, déçus par l'immobilisme inhérent à la gestion "hollandaise" de l'après-2002, incapable de prendre en compte le résultat du referendum, alerte hautement significative, les militants aient choisi de porter à la candidature pour la fonction suprême, une femme combative, représentant le pendant "de gauche" à celle, présentant un aspect "novateur" de "renouvellement", de l'ex-ministre de l'intérieur, dans les starting block depuis belle lurette !
Entretemps, et on peut le dire grâce à Sarko (!), le paysage politique français s'est métamorphosé : le FN, repoussoir des vingt dernières années, utilisé et stigmatisé par la gauche puis phagocyté par la droite, plus maligne, qui a su faire entrer dans son giron les électeurs de Le Pen, souvent issus ... de la gauche, est revenu à sa réelle dimension : celle d'un parti d'extrême-droite qui représente tout au plus 5% du corps électoral.
L'émergence de Bayrou a également considérablement changé la donne : on vient de le voir, notamment à Paris, où ce sont les électeurs du "Modem" (kecékon, ce nom !) qui ont fait le succès des candidats de gauche dimanche dernier.
On a beaucoup glosé (c'est une spécialité "éléphantesque") sur le coup de fil de Ségo à Bayrou : ce "message" aura néanmoins permis aux électeurs du béarnais de réfléchir à la nécessité absolue de rééquilibrer l'élection en favorisant le pluralisme (ce fut la consigne à peine voilée des De Sarnez et autres F.B.).
Ce sont ce fameux "coup de fil" et, lors de la soirée électorale du premier tour, la charge de Fabius désarçonnant Borloo sur le thème de la "tva sociale" (pronée en d'autres temps par ... DSK !) qui ont, de toute évidence, permis de limiter les dégâts.
Il faut donc compter avec ce Modem, d'autant qu'il possède des capacités de nuisance non négligeables, notamment pour les municipales parisiennes de l'an prochain.
Les militants de l'UMP ne s'y sont pas trompés qui ont apposé des autocollants ainsi libellés : "Modem=Gauche" sur les affiches des candidats "centristes".
De même que le FN est revenu à son étiage d'avant 83, le PC et l'extrême gauche dans ses multiples variétés, sont aujourd'hui plus que jamais marginalisés et la gauche du PS (?!)avec ses Mélenchon et autres Emmanuelli (oserai-je Fabius ? où est-il vraiment, lui ?) relève d'un archaïsme qui me sidère chaque jour un peu plus.
Le PS est aujourd'hui acculé à une totale reconstruction sur les décombres ... de 2002 (il serait temps, non ?) : mais avec qui ?
Delanoë ? : les français ont répugné à élire une femme (bon, le programme était pas terrible non plus), alors un homo, pensez !
En revanche BD serait fort utile à la direction d'un parti "rêvé" où il siègerait à côté de Ségo et de DSK.
Le vrai problème maintenant, c'est l'émergence au PS de nouvelles têtes, et surtout d'un véritable leader capable de fédérer sur son nom toute la gauche, des extrêmes à ce centre-gauche qui fait, quoi qu'on en dise, le volume du cabas de Bayrou du 22 avril, avec en fond de panier quelques chiraquiens décus, des radicaux "à l'ancienne" et des indécis de toujours.
Ségolène sera-t-elle capable d'assumer ces contradictions pourtant vitales à la reconquête du pouvoir ?
Fera-t-on, comme le disait je ne sais qui récemment, un congrès pour décider qu'on va faire un congrès (heureuse formule) ?
Ou, pourquoi pas, des états généraux à la table desquels on inviterait ... Bayrou pour voir si le mec a changé et ce qu'il a dans le ventre (bien que je trouve le personnage falot) ?
Il faut tout examiner avec une loupe d'une extraordinaire précision.
Et se servir de la force d'opposition d'une représentation accrue (divine surprise, finalement !) à l'assemblée nationale, pour être présent, et surtout à l'écoute des mutations de notre société.
Enfin !
Les Poppys - Non, rien n'a change
Emanation des "Petits chanteurs d'Asnieres", les Poppys ont squatté les émissions de Danièle Gilbert et autres Guy Lux des années 70.
A l'époque, on trouvait ça touchant.
Très vite, matraquage aidant, ça devint insupportable.
Et aujourd'hui ?
Human Joysticks (NewsBreaker Live - interactive cinema game)
Casse briques collectif à l'entr'acte d'une séance de cinéma.
mardi 19 juin 2007
Balkany et les pauvres
Arthur et Martin sont sur le Titanic
"Maintenant, Athur Martin préfère qu'on l'appelle Electrolux !"
Combien de licenciements ?
Arrêt (définitif) sur image
Mon petit écran plaT va vraiment faire fonction de moniteur.
La réaction de l'intéressé sur son blog : http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=650
Il reste à mettre sous nos yeux la chronique du vendredi dans Libération, indispensable.
10 ans : des images !
Du très beau travail : http://www.fabien.freewebspace.com/gaveau
lundi 18 juin 2007
J'ai 10 ans !
Mais aussi le "Csardas" d'Aline (flûte), le faux duplex avec Sarko (Dany Mauro), la présentation classieuse de mon cher Paulo, la participation de deux "Voilà !" et non des moindres (Tatiana Gousseff et Fred Bouraly) et les gags démystifiant le dirlo (auto-dérision salutaire !), le quatre mains pop-rock des mes élèves Manuel et Léonard, celui, drôlissime de Lola et Louis en frère et soeurs malicieux, Elliott transfiguré par Satie, j'en passe mais il y aura bientôt des images.
Touchante bien sûr, la présence dans la salle de mes amis, leurs étreintes joyeuses, leur fierté de leur "Sissou" comme dit Greg, les mots d'Anouk me disant que Mozart aurait aimé ça, le frangin, dont on se demande si ce n'est pas Merlin qui l'a "enchanté" d'un sortilège, tout cela dissipant les effets de la fatigue inhérente à l'organisation d'une telle manifestation.
Aujourd'hui, je suis épuisé.
Mais tellement heureux.
Tsunaminounet
Il était nécessaire qu'un contre-pouvoir existe à l'Assemblée nationale.
C'est chose faite désormais grâce, sans doute, à un sursaut des électeurs de gauche, à une démobilisation à droite et, cerise sur le gâteau, aux cafouillages de Borloo et Fillon sur la TVA sociale.
A Paris, le PS obtient un vrai grand succès, enlevant même la 8è circonscription (12ème arrdt) à la droite incarnée par le très médiatisé Arno Klarsfeld qui briguait le siège du sortant Jean De Gaulle.
Dans mon cher 18ème, les 3 circonscriptions sont largement conservées par la gauche, notamment celle d'Annick Lepetit, délicatement découpée entre 18ème et 17ème arrdt.
Mon copain Christophe Caresche, présent samedi dernier à Gaveau avec son jeune fils, obtient son meilleur score depuis sa première élection en 97, avec plus de 63 % des voix.
Idem pour Daniel Vaillant qui, lui, m'avait fait faux-bond avant-hier.
Je ne cacherai pas ma joie de voir Juppé battu à Bordeaux et des personnalités aussi marquantes que Bianco, Montebourg, Dray, Buffet (entre autres) s'être sorties de situations difficiles.
Bien sûr, hier soir, je suis allé féliciter Christophe, homme politique de nature, que je découvre ces derniers temps "fendant l'armure", révélant des qualités humaines bien réelles.
L'euphorie règnait dans l'arrondissement, les résultats parisiens étant de bon augure pour les municipales : Delanoë, hier soir, sans triomphalisme affiché, pouvait néanmoins espèrer des lendemains radieux.
Quant au "non évènement" que représente la rupture Hollande-Royal (quel scoop !), no comment, évidemment.
dimanche 17 juin 2007
vendredi 15 juin 2007
Veillée d'armes.
Je suis épuisé mais serein.
Dimanche, déconnez pas : votez !
T.V.A
Cacophonie dans la majorité, mise au point de l'omni-Président sur le sujet et frottement de mains à gauche de bonne guerre.
Si vous voulez pas de l'augmentation de la TVA comme, selon le sondage de 13h33, 60% des français, y compris "de droite", dites-le : allez voter dimanche, fainéants !
Sarko et les sans papiers
La République a de ces contradictions.
France d'après ...
On l'a repéré sur l'autoroute hier soir : sa voiture avait été enlevée non loin des Champs Elysées.
Au commissariat où il vient s'enquérir du sort réservé à son véhicule, on le "rassure", l'informant que sa bagnole est en fourrière (sympa d'enlever la voiture, même mal garée, badgée GIC !) et on lui appelle un taxi, puis deux, lesquels enc...s refusent de le prendre en charge.
Reste plus à notre invalide qu'à rentrer chez lui, en banlieue par ses propres moyens, c'est à dire par la force de ses deux bras.
Un détail, le mec s'appelle ... Rachid.
A vélo dans Paris
L'écologie ayant intégré, du moins ils le disent, les programmes de tous les partis, on s'étonnera des ricanements (de droite évidemment, puisque le Maire est de gauche !) qui accompagnent la mise en place du système de "vélos en libre-service" dans les rues de Paris dont je serai, le 15 juillet, l'un des premiers utilisateurs.
A contresens de l'histoire, il est curieux de constater que le syndic de mon immeuble interdit formellement le stationnement des vélos dans la cour !
Ils estiment sans doute que cela ferait tâche à côté des magnifiques conteneurs à déchets entreposés en ces lieux...
Si donc, comme de plus en plus de parisiens, je désirais acheter une bicyclette pour circuler en ville, je devrais trouver une place de parking à un prix évidemment dissuasif.
J'en déduis que l'assemblée des copropriétaires de mon immeuble est favorable, en 2007, au tout-voiture, source d'hystéries collectives diverses et de pollution en tous genres.
C'est la même assemblée qui rejette, depuis des années, la mise en place d'un ascenseur et ce n'est pas parce que j'habite un étage élevé que je dis ça...
Ces gens sont vachement modernes, non ?
Pour comprendre comment fonctionnera le "vélos en libre-service" parisien, je vous renvoie à un article enfin clair sur la question publié récemment dans Libération.
Les "réactions" à l'article sont très intéressantes et parfois cocasses.
Ce système, décrié à ses débuts, comme toute nouveauté dans notre pays progressiste, fait maintenant l'unanimité dans les villes où il a été implanté, notamment à Lyon.
Ces Maires socialistes sont vraiment des salauds.
"En roue libre dans les rues de Paname" :
http://www.liberation.fr/vous/260951.FR.php
jeudi 14 juin 2007
Télévision d'état (encore)
La rédaction de France 2 critique le JT de 20h00
NOUVELOBS.COM 14.06.2007 21:15
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/audiovisuel/20070614.OBS1789/la_redaction_de_france_2critique_le_jt_de_20h00.html
Télévision d'état (suite)
"Arrêt sur images" absent
de la grille de rentrée ?
NOUVELOBS.COM 14.06.2007 17:47
L'émission sur les médias pourrait ne pas être reconduite à la rentrée, affirme son présentateur Daniel Schneidermann. La direction de France 5 devrait annoncer sa décision lundi 18 juin au plus tôt.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/20070614.OBS1900/arret_sur_images_absentde_la_grille_de_rentree_.html
Télévision d'Etat

De jour en jour, mon petit téléviseur est devenu un "moniteur" pour caler les DVD avant les projections aux amis, pour regarder les "bonus" (quand ils le méritent, c'est fort rare) ou Itélé, la seule chaîne d'infos qui me semble équitable.
La "freebox" reliée maintenant en hdmi au vidéoprojecteur me permet aussi d'accèder aux quelques très rares films que je n'ai pas achetés ou loués.
Bref, hier soir, je regardais le journal de celui que les "guignols" appellent "Poujadas" parce que, bon, PPDA, faut pas exagérer.
Je ne le quittai qu'au moment où fut abordé le sujet de la coupe du monde de rugby dont je me tamponne au plus haut point.
Depuis son élection, notre Président, comme autrefois M.Cyclopède, a droit à sa minute nécessaire dans chaque journal, et cela même si rien ne le justifie.
On s'y fait, soupirant, se disant, comme Libé hier, que le Net, aujourd'hui, remplit une fonction d'assainissement de l'info, avec des sites "résistants" comme "La télé libre" de J.P Le Pers ou, allez-y voir, rue89, créé par des journalistes partis de Libé au moment de la crise du quotidien.
Madame Royal, avant-hier, je l'ai diffusé ici, "taclait", comme on dit maintenant qu'on va chercher du vocabulaire démago jusques aux stades de foot, France 2, dont la directrice de l'info, Mâme Chabot, jure ses grands dieux (Nicolas et Fillon) que, non, vraiment, "on suit les directives du CSA" et pis c'est tout ..."
Hier soir, juste avant d'aborder le sujet des législatives, info anecdotique, images à l'appui, commentée avec un sourire complice (ben oui, c'est le mot !) de Pujadas : "Surprise avant le Conseil des Ministres : Juppé -tiens, encore lui ?!, z'ont peur qu'il perde à Bordeaux ou quoi ?-Juppé donc, s'est pointé "en" ("à" s'auto-corrige le David, ce en quoi il a raison) "à" vélo au dit conseil".
Vous vous rendez compte, à vélo ?
Ca, coco, c'est de l'info, et quelle belle image !
Comme le disait Carlier hier matin, on a beau savoir que la bagnole officielle attend au coin de la rue, avoue que c'est du scoop et du nanan pour les faiseurs d'image (s) du 13h ET du 20h.
On ne se souvient pas que les télés se soient extasiées à ce point sur le fait que depuis fort longtemps, les adjoints écolos de la Mairie de Paris ne circulent qu'avec ce seul moyen de transport et que Delanoë lui-même, depuis 2001 qu'il est premier magistrat, ne se déplace qu'en voiture électrique.
Au moment où la justice, encore indépendante, rattrape Chirac, roi de la magouille, et semble vouloir lui faire payer ses saloperies, on s'attendrait à un peu de pudeur concernant son "fusible" number one, ledit Juppé qui en son temps casqua pour son patron, intouchable à l'Elysée.
Ben non : Juppé est dans le gouvernement de Fillon (monsieur TVA sociale de mes deux), ce qui, aux yeux de la télévision gouvernementale (c'en devient un pléonasme), suffit à le réhabiliter définitivement.
Ca lui vaut le reportage honteusement partial dénoncé par Ségolène (qui, en ce moment, dit aussi des choses intelligentes) et l'entrefilet anecdotique en images d'hier soir.
Ce genre de pédalage me met de mauvaise humeur.
Quand j'aurai fini de fouetter les chats qui peuplent ma semaine, j'y reviendrai.
Et souvent.
mercredi 13 juin 2007
Fièvre d'avant spectacle
Il y a quantité de choses à gérer, notamment l'encadrement -pas militaire- des quelques 300 gamins attendus, qu'il faut "driver" dans une salle annexe avant le début du spectacle, la sono qu'il a fallu louer, car Gaveau n'est pas équipée pour les "show".
Renseignement pris, l'UMP, pour Sarko, a fait appel à une boîte spécialisée pour la déco, le son et les lumières.
Nous n'avons pas leurs moyens, est-il utile de le préciser ?
Bon, j'ai trouvé du matériel correct, de puissance moyenne, car la salle bénéficie d'une acoustique exceptionnelle et il y a fort peu de séquences sonorisées.
Samedi, je devrai gérer ... à peu près tout, y compris l'accueil des "huiles" que je suis à peu près le seul à pouvoir identifier.
Il y a un bug du côté de Vaillant : on a disparu de son agenda !
J'ai un peu râlé : son cabinet essaye de s'organiser.
Christophe Caresche sera là, sûr, et représentera Bertrand Delanoë.
C'est d'autant plus sympa que Christophe est en lice pour le deuxième tour dans notre circonscription avec de sérieuses chances de conserver son siège.
(Ca en fait au moins un ...)
A gèrer aussi, les profs, et les humeurs des uns et des autres : heureusement, ma fidèle Joëlle, mon Premier Ministre, est chargée de "bloquer" les insatisfactions.
Un autre ami artiste vient se joindre à nous : si Vaillant ne cause pas, c'est toujours du temps de gagné !
Et ce sera plus drôle !
Cette nuit, j'écris les textes de Paul Adam qui me fait le plaisir d'animer la représentation.
Qu'est-ce-que je fous là, moi ? : j'ai un cours, là, maintenant, tout de suite.
Bises, fidèles lecteurs.
mardi 12 juin 2007
lundi 11 juin 2007
Gifle électorale annoncée
L'hégémonie d'un parti aux deux assemblées (la droite a une large majorité au sénat)nuit forcément au bon fonctionnement de la démocratie.
Si le PS, apparemment, ne s'effondre pas (trop), le pauvre Bayrou, qui l'a bien cherché, prend une sacrée déculottée : son comportement tout d'indécision (normal, c'est un "centriste" !) depuis le 21 avril produit ce résultat catastrophique.
Le béarnais a été totalement incapable de tirer le moindre profit de son très bon score de la présidentielle.
Il va en résulter de très profonds changements dans la politique française : le PS doit devenir un grand parti social-démocrate comme le SPD allemand.
Bayrou osera-t-il franchir le pas en adoptant une position d'allié objectif et ... fiable ?
A suivre.
dimanche 10 juin 2007
samedi 9 juin 2007
Un très bon film

Film-puzzle, genre que le cinéaste mexicain affectionne, tragédie diablement (c'est le mot) tricotée, constat désenchanté sur l'état de l'humanité vue cependant avec une pudeur distanciée, Babel est une grande oeuvre et, pour moi, le meilleur film de son auteur à ce jour.
Un cadeau d'amitié (je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de le voir), va générer des évènements tragiques dont l'écho se fera ressentir en divers points du monde. Non seulement Inarritu sait mettre en scène, monter, donner à son cinéma un souffle dévastateur, mais il sait raconter une histoire (et quelle histoire !) et diriger ses acteurs de main de maître : Brad Pitt est ici exceptionnel comme jamais il ne le fut et Bernal, sous un regard ami, montre qu'il est un comédien hautement modelable (qualité !) entre les mains de cinéastes aussi divers que talentueux.
Film total, d'une sincérité incontestable que certaines maladresses, qu'on peut opposer à l'habile découpe au scalpel de "21 grammes", ne parviennent pas à plomber, Babel est aussi un film "malin", dramatique au grand sens du terme sans jamais sombrer dans le pathos. Monté (excellemment) en courtes séquences nous promenant tour à tour au Mexique, au Japon et au Maroc, le film laisse pantois, bouleversé et, étrangement, heureux (de ce beau travail) à la dernière de ses 143 minutes.
Chapeau !
Quels contre-pouvoirs ?
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/legislative/260141.FR.php
PS (le premier qui ricane ...) Amis bordelais, encore un effort : battez Juppé !
Merci d'avance.
Dédicace
Un prêtre catholique entre au cabinet de Boutin
Jean-Marie Petitclerc, un prêtre catholique polytechnicien et éducateur, a été nommé chargé de mission au sein du cabinet de Christine Boutin, la nouvelle ministre du Logement et de la Ville.
(Source nouvelobs.com)
Pas encore de droite ?
(21/05/2007)
http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=880
Vous aussi dimanche prochain, devenez riche en votant à drouâte !
vendredi 8 juin 2007
Vraie manif de droite (2003)
http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=1074
Le 17 juin, je respire...
La période est pourtant peu propice : la préparation de Gaveau m'accapare pleinement et le tempo va aller s'accélérant jusqu'au jour "j".
J'ai bien bossé ces dernières heures, me transformant en maquettiste pour élaborer la brochure-programme car il faut fournir du "tout fait" aux imprimeurs pour diminuer les coûts.
L'un des annonceurs m'a transmis son encart sous forme "artisanale" : carte de visite, texte manuscrit ... et débrouille toi !
Un autre, plus "pro", m'a envoyé directement un fichier JPG que je n'ai eu qu'à redimensionner.
Pour Pianos Labrousse, j'ai tout fait en partant des visuels de leur site.
Je vous passionne, là, non ?
J'ai adoré "Babel",vous l'ai-je dit ?
Je l'avais loué et, du coup, je viens de l'acheter, ainsi que "La mémoire de nos pères" de Clint Eastwood.
J'ai entendu que les commentateurs sportifs appelaient M. Federer "Rodgeur".
J'avais pourtant cru comprendre qu'il était suisse !?
jeudi 7 juin 2007
Inoubliable

Mes nanars

mercredi 6 juin 2007
Vous adorerez le haïr !

mardi 5 juin 2007
GRAND FILM

BABEL, d'Alejandro Gonzales Inarritu (Mexique-2006), que j'ai enfin découvert, a largement mérité le Prix de la mise en scène qui lui a été décerné lors du Festival de Cannes 2006;
Film-puzzle, genre que le cinéaste mexicain affectionne, tragédie diablement (c'est le mot) tricotée, constat désenchanté sur l'état de l'humanité vue cependant avec une pudeur distanciée, Babel est une grande oeuvre et, pour moi, le meilleur film de son auteur à ce jour.
Un cadeau d'amitié (je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de le voir), va générer des évènements tragiques dont l'écho se fera ressentir en divers points du monde.
Non seulement Inarritu sait mettre en scène, monter, donner à son cinéma un souffle dévastateur, mais il sait raconter une histoire (et quelle histoire !) et diriger ses acteurs de main de maître : Brad Pitt est ici exceptionnel comme jamais il ne le fut et Bernal, sous un regard ami, montre qu'il est un comédien hautement modelable (qualité !) entre les mains de cinéastes aussi divers que talentueux.
Film total, d'une sincérité incontestable que certaines maladresses, qu'on peut opposer à l'habile découpe au scalpel de "21 grammes", Babel est aussi un film "malin", dramatique au grand sens du terme sans jamais sombrer dans le pathos.
Monté (excellemment) en courtes séquences nous promenant tour à tour au Mexique, au Japon et au Maroc, le film laisse pantois, bouleversé et, étrangement, heureux (de ce beau travail) à la dernière de ses 143 minutes.
Chapeau !
Coudène aime le rugby ! (ben quoi ?)

lundi 4 juin 2007
Mozart et Cie : un bonheur dominical
Après la représentation d'hier, aux Grandes Ecuries de Versailles, il est désormais certain que le pari est gagné : la troupe Comédiens & Cie m'a procuré l'un des grands bonheurs de ces derniers mois en matière de spectacle.
Le public varié qui se pressait en masse en ces lieux historiques (très nombreux sont ceux qui n'ont pu y accéder) ne s'y est pas trompé qui a réservé une longue ovation (debout, d'ailleurs !) aux comédiens, chanteurs et musiciens très émus par cet accueil enthousiaste.
Magnifiques comédiens investis, habités, fiers de porter pareille oeuvre par eux remaniée, rafraîchie, modernisée.
Quelle satisfaction pour eux que de s'offrir à ces enfants tour à tour émerveillés, effrayés (le dragon ! les tambours ! le feu !), à ces Mozartiens tout d'abord sceptiques puis convertis à cette nouvelle lecture, à ces citoyens "lambda" en découverte stupéfiée, et, au milieu de la foule, à mon frangin encore abasourdi d'avoir eu cette idée et de la voir concrétisée, assumée à 200%, telle qu'il l'avait sans doute rêvée.
Le spectacle est fédérateur, "juste" pour les "spécialistes" qui ne trouveront rien à redire sur l'interprétation de la Reine de la nuit et d'une Pamina en état de grâce, "populaire" pour ceux qui ont gardé leur âme d'enfant, grâce aux clowneries d'un Papageno déchaîné, étourdissant, "groovy", entouré de complices tout aussi épatants.
Trouvailles à foison (l'idée formidable des marionnettes s'exprimant en langue de nos "cités"), rythme soutenu (1h45 sans le moindre temps mort), qualité de l'accompagnement musical, font de cette "Flûte enchantée" une totale réussite.
A parcourir, le site de Comédiens et Cie, par là :
http://barthou.club.fr/SPECTACLE%20FLUTE%20ENCHANTEE.html
dimanche 3 juin 2007
Johnny dans ses oeuvres !
France nouvelle
samedi 2 juin 2007
HUIT MAINS POUR BACH SOUVERAIN
Phénomène
Pour comprendre, regardez :
Rachmaninov Prelude op 23 no 2 Kissin
envoyé par yofyof
et :
vendredi 1 juin 2007
Flûte enchanteresse
Mon frère a coproduit "La flûte enchantée" d'après l'opéra de Mozart.
C'est joué (avec orchestre, chanteurs et costumes) dans le genre "commedia del'arte" par la troupe "Comédiens & Compagnie", qui donne avec un éternel succès "La princesse d'Elide" entre autres Molière revisités.
Pour trois jours aux "grandes écuries" de Versailles jusqu'à dimanche inclus
à 17 heures.
Spectacle de haute volée.
Des extraits seront donnés à Gaveau, le 16.
Après, il faudra voir le spectacle aux Béliers (Avignon) pendant le festival 2007.
Va t'en et reste !
-Vas'y, viens !
Il y est allé.
En venant.