Un pastis Bardouin pour goûter la tapenade, entre nous c'est de tradition.
Pour tel autre ce sera plutôt un Spritz, et pour les gamins... du Coca !
On parle de la vie, de nos métiers, des gens qu'on aime qui seraient bien contents d'entendre tout le bien qu'on peut dire d'eux, et combien on regrette qu'ils ne soient associés à nos agapes en ce vendredi tout gris que nous savons ensoleiller.
On écoute Fauré, Vivaldi en hommage à un baroqueux ami, et la sélection du mois de Diapason, toujours féconde et propice à la consommation de CD.
Lundi, nous irons au Théâtre des Champs Elysées écouter l'excellent Chamayou dans les Années de Pèlerinage de Liszt, que j'ai offertes récemment à un impudent qui n'a pas daigné encore les écouter.
Chef-d’œuvre absolu, pourtant.
J'ai acquis (à prix "parisien", donc prohibitif) d'excellentes saucisses fraîches que j'ai fait revenir doucement à la poêle.
Je les accompagne d'un aligot roboratif de saison.
Avec voracité, on s'envoie, pour terminer, une bonne part de Roquefort.
Après le café, l'ami B. part vers ses obligations.
Sieste avant de me taper un peu d'administratif pour l'école (salaires, prélèvements, charges sociales et tout le toutim).
Le soir, après un cours avec d'excellents élèves, je redescendrai au Caveau que je ne quitte guère en ce moment.
Il y a des existences moins enviables.
L'aligot : pommes de terre, tome fraîche, un soupçon d'ail...
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