Ces deux soirées nous ont permis de voir de près ces maires de France venus en foules au spectacle, des élus locaux de communes de tailles différentes, dont beaucoup administrent de petits villages de la France profonde.
Tel celui qui nous quitte avec ces mots (il peut s'accrocher !) après une discussion autour du bar avec Gustave Parking et Paul Adam, au cours de laquelle il déplore, venant d'élus de la république, les sifflets accueillant l'arrivée de Sarko sur les lieux du congrès.
C'est, dit-il, "indigne du respect que l'on doit à la fonction".
Je luis fais remarquer que c'est le président lui-même, de par son comportement, a discrédité la fonction, et que jamais des Maires de droite n'auraient accueilli ainsi un Mitterrand.
Ce maire d'un petit bourg aveyronnais, sympathique au demeurant, n'en démord pas, ancré dans ses bottes estampillées UMP.
Je tempère en disant qu'en démocratie, il est normal qu'il y ait une droite et une gauche, une majorité et une opposition qui doivent se parler.
Ce n'est certes pas le futur ex-chef de l'état qui contribue à la sérénité du débat public.
Dans ce cas, inédit, on peut expliquer les sifflets d'accueil.
C'est lui qu'a commencé.
Sarko devant les Maires de France
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