Revoyant hier soir ce "Et pour quelques dollars de plus" de Sergio Leone, dont le leit-motiv fut le sifflet de ralliement de ma bande de copains quand j'étais (beaucoup) plus jeune, je reliai ce film au dernier opus de Quentin Tarantino que je chroniquai ici pas plus tard qu'hier.
On apprendra que le "maestro" italien ne put écrire la musique d'Inglorious Basterds, mais autorisa le cinéaste américain à utiliser des extraits de son œuvre, voire à la paraphraser.
C'est ainsi que la bande-son du plus récent est un hommage au compositeur de tant de musiques de films qui embrassent maints aspects de la production cinématographique : du film politique (La classe ouvrière va au paradis) à la superproduction (La Bible, Mission) en passant, bien sûr par le western (les Sergio Leone), le musicien romain a signé -on se tient !- rien moins que près de 500 bandes originales à ce jour !
On dissertait hier soir, entre amis, sur ce qui fait l'originalité du style Morricone : utilisation d'instruments "incongrus" (guimbarde, castagnettes, crécelles) dans le western (sans parler de la guitare électrique !), importance des chœurs utilisés ici de manière inhabituelles, en "percussion" souvent, et emploi original de l'orchestre symphonique classique.
Jamais redondants, les thèmes "morriconiens" sont pourtant dans toutes le mémoires, accompagnant un demi-siècle de l'histoire du cinéma, romantiques, dramatiques, féériques ou humoristiques comme celui-ci :
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