C'est, paraît-il la grande affaire du moment dans les dîners en ville ou sur facebook : Vincent Peillon a-t-il eu tort ou raison d'annuler à la dernière minute sa participation à l'émission de France 2 "A vous de juger"
(ce titre !) ?
Oui, si l'on considère qu'il a laissé débattre les deux "vedettes" de la soirée, la fille Le Pen et le ministre de l'immigration ET de l'identité nationale, l'aimable Eric Besson, laissant à ce dernier le beau rôle face à la représentante du front nazional.
Le professeur de philosophie s'en explique après-coup en expliquant qu'il avait prémédité son non-geste pour exprimer son refus du débat orchestré par l'Elysée et pour éviter une hémorragie de l'électorat le plus droitier de l'UMP, désireux, selon maints sondages, de retourner à son vote originel pour le parti fasciste.
Le problème fut qu'il laissa ainsi le champ libre aux deux débatteurs pour exprimer des points de vue que, personnellement, je trouve nauséabonds, et pas qu'un peu.
Il doit bien se trouver encore, peut-être, j'espère, un ou deux responsables socialistes pour avoir trépigné de rage et regretter de ne pas avoir participé à l'émission pour balayer les arguments des deux protagonistes.
La prétendue "stratégie de la chaise vide" se retourne à coup sûr contre son auteur, le faisant passer pour une "couille molle" selon le sobriquet que les Guignols attribuaient autrefois à Balladur par le truchement du "superMenteur" Chirac.
Bravo, joli coup : c'est Besson qui doit se frotter les mains (sales), lequel apparaît ici comme le "bon" face à la "brute" Marine, pendant que le truand exulte dans son palais.
Au Caveau, je traite le cas en quelques mots, disant qu'en fait, c'est la perspective de passer deux heures en face d'Arlette Chabot qui a découragé le socialiste.
Ce qui pourrait se comprendre.
Pas mal, n'est-ce-pas, l'extrait du spectacle de Timsit publié ici peu avant ?
Du "chansonnier" pur et dur qui, du moins dans ce contexte précis, aurait toute sa place au Caveau où l'on trouvait hier soir un public ouvert, intelligent, avide, en heureux mélange de générations.
Parmi les spectateurs, une poignée de voisins d'immeuble surpris, disaient-ils, de mon énergie.
Forcément : quand on me croise entre de 4ème et le 5ème, chargé de courses, on pourrait en douter !
Le "zapping" de Canal+, hier, mettait l'accent sur le ton employé par les présentateurs de journaux télévisés pour traiter le drame haïtien.
En leit-motiv pour qualifier cette tragédie : "on croirait un film-catastrophe hollywoodien, sauf que c'est du vrai de vrai !", cherchant sans doute à interpeller des téléspectateurs présumés avachis, indifférends, égoïstes...
Les cons !
-SIPA-
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