Il y aura, c'est sûr, beaucoup plus de monde aux obsèques de Michael Jackson qu'il y'en eut à celles de Wolfgang Amadeus Mozart ; les modes de diffusion de la musique, le pouvoir de la communication moderne aidant, c'est logique.
Le célèbre chanteur fut un artiste complet dont Fred Astaire disait qu'il constituait la relève et que lui, "papa longues jambes", pouvait partir en paix.
Les "tubes" qui jalonnent nos existences sont matière à souvenirs.
Je garde bien sûr celui des vinyles des Jackson 5 sur les platines du Voom Voom ou du "maxi 45t" de 'Thriller" sur celles du Chah in Chah ; les deux endroits étant, pour les non-initiés, deux discothèques de Juan les Pins des années 70 et 80.
Je retiens qu'il fut un excellent danseur "d'instinct" doté d'une voix hoquetante dont il avait su exagérer les excès, la rendant reconnaissable entre toutes, en marque de fabrique universelle.
Enfin, reste une fin de vie à mille lieues des étoiles, celle d'un roi déchu, entâché de scandale, pathétique.
Et des chiffres.
Des chiffres de vente à donner le tournis que les commentateurs de l'audiovisuel se repassent en boucle car aujourd'hui le nombre fait la gloire plus que le talent.
Il en avait pourtant.
Le dira-t-on assez ?
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