Je hais les vendeuses de boulangeries, je l'ai déjà dit ici maintes fois.
Ce matin, "elle" m'a particulièrement énervé : j'ai bien pris soin de claironner "2 croissants NATURE SANS BEURRE et PUIS C'EST TOUT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elle m'a servi et demandé "et avec ça ?".
Strangulation.
Beau et chaud.
Je peux exposer mon corps d'éphèbe au soleil installé dans la chaise longue sans sortir du salon.
Mise en place avec un soin tout particulier de façon à me rendre totalement invisible du vis-à-vis fâcheux que représente l'étage ultime du lycée technique d'en face.
Quand il fait beau comme aujourd'hui, l'établissement est d'ailleurs quasiment désert.
Je termine mon troisième mois sans tabac.
La "psy" ce matin m'a demandé ce qui me manquait le plus ; j'ai eu la plus grande peine du monde à trouver une raison de rallumer une cigarette.
En revanche, quand elle m'a demandé les avantages de la fin totale de ma tabacomanie, je fus intarissable ; je résumai d'un mot : liberté.
Je suis sur la bonne voie.
Dîné hier soir avec un ami dans le nouveau resto branché du 18ème, "La Più grande", rue Caulaincourt.
Un italien comme son nom l'indique, spacieux, aéré, meublé juste assez "design" pour me mettre de bonne humeur.
Nous partageâmes une pizza en entrée, la meilleure que j'aie dégusté depuis mon dernier séjour à Rome en septembre 2008 : une pâte fine et légèrement craquante, aérienne, garnie de petite saucisse italienne (de la Perugina sans doute) de fromage fumé et sans roquette comme on se sent obligé d'en mettre partout de nos jours.
Des tagliatelle au "ragù" (de l'osso bucco en l'occurrence) ont eu raison de mon solide appétit de soir de presque été.
Un rouge de Sicile en pichet a dignement accompagné ce repas d'évasion.
A deux, 70 € mérités, mon camarade ayant choisi un plat plus onéreux que mes pâtes "simplice".
Evidemment, je suis sorti du lieu avec une irrépressible envie d'Italie.*
* La critique du "fooding" ici : clic.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire