Je m'emportais, hier après-spectacle, dans ce restaurant où l'addition s'envole si l'on ne maîtrise pas sa commande sous l'œil inquisiteur du serveur qui voudrait décider du montant de la "douloureuse" : la tendance, désormais, même et surtout dans les enseignes à prix "pouvoir d'achat, connais pas !", est au négligé paresseux snobinard en n'importe quoi.
J'avais déjà déploré ici cette manière de vous flanquer sur la table les couverts enroulés dans la serviette en papier en mode "démerde-toi et bouffe !" qui désormais fait office de dernier cri de la branchitude.
Il y a mieux dorénavant, en sus : plus de nappe ni même de "set" de table ; maintenant tu manges à même la table.
Un bon point tout de même : on continue à servir la bouffe dans des assiettes.
Mes deux convives, hier, ont eu beau jeu, devant ma mauvaise humeur sur le sujet, de railler mon mécontentement, le mettant sur le compte de l'âge qui avance.
J'avais eu la mauvaise idée de leur annoncer, que vu le froid glacial, je venais d'acquérir mon premier "Damart".
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