Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

lundi 12 janvier 2009

Diversement d'hiver

Je ne vous dis pas au prix de quels efforts intellectuels j'ai trouvé ce titre.



Dégusté samedi entre deux représentations un couscous "fassi" (de Fès, Maroc).
C'est une manière originale de préparer ce plat galvaudé, car rien ne ressemble plus à un couscous "royal" qu'une autre couscous "royal", surtout sur les grandes artères en attrape-touriste parisiennes.
Non, là, c'est autre chose, une saveur salée-sucrée incomparable.
Pas de bouillon ni de légumes ici, juste une belle semoule blanche ornée de raisins, de pois-chiches, et parfois (ailleurs, pas là) d'amandes.
On accompagne ça d'une viande au choix : je préconise un méchoui ou un pigeonneau, bien que j'aie opté samedi pour des merguez lesquelles, dans cet endroit, étaient excellentes, chose rare à signaler.

Le fond musical de ce restaurant arabe était assuré samedi par Enrico Macias (!), à deux pas du lieu de départ de la grande manif pro-palestinienne (ou anti-israëlienne) qui a pris fin Place de la Nation avec ses inévitables débordements.
Je pense souvent, actuellement, à ce bon Daniel Barenboim, pianiste et chef d'orchestre de grand talent, qui promène à travers le monde sa formation symphonique composée d'israéliens et de palestiniens.
Cet orchestre de la paix me semblent hélas porté par un idéal qui relève de plus en plus de l'utopie.

Daniel Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra.
La musique pour dissoudre les haines.


Hier matin, rencontre-audition avec mes élèves et leurs parents au Caveau.
Les auditions publiques sont une épreuve pour le prof : je crois que j'ai plus le trac que les élèves !
Mais hier, l'ambiance était cool, comme je l'avais voulu.
En "guest", Manuel, ancien élève toujours présent quand il faut malgré ses études au Conservatoire en "horaires aménagés" (une demi-journée de musique, l'autre au lycée), nous a bluffé avec un Presto de Mendelssohn de haute virtuosité.
Le gamin (15 ans) scotche tout le monde, évidemment, et s'excuse après coup d'avoir si mal joué !
Pour info, le Presto de Mendelssohn, c'est ça :






Dans son édition du 10 janvier, le journal Le Monde consacre une bonne place à la critique des concerts de Julien Clerc au Casino de Paris.
Je suis tellement en phase avec la journaliste, que c'est à se demander si elle n'a pas lu mes billets de la semaine dernière sur le sujet !

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