Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 21 janvier 2009

La Symphonie 40

Pour mémoire :



Avec le "Boléro" de Maurice Ravel, "Pour Elise" (la "lettre" à) de Beethoven et deux ou trois autres mélodies galvaudées, le thème principal de cette symphonie fait partie des œuvres qui ont le don de m'irriter.
C'est Lelouch qui me fit passer le désir du premier (ah, la cucuterie kitchissime de la scène "culte" de "Les uns et les autres" ! ).
Pour la seconde, c'est le sort que lui ont réservé de par le monde des millions d'élèves pianistes et le coup de grâce asséné par Richard Clayderman qui sont à l'origine de mon allergie.
Enfin, pour le Mozart qui nous intéresse, sa destinée fut encore plus funeste :
dans les années 70, à l'époque où le "Concerto pour une voix" de Saint-Preux (compositeur contemporain de variétoche en imitation baroque) faisait un tabac dans les juke-boxes, le thème de ce pauvre Wolfie fut "chansonné" et interprété par Les Compagnons de la chanson et Sylvie Vartan (si !).

Me vient à l'esprit une anecdote que me rapporta mon frère Gil :
dans nos relations communes évoluait un "garçon sensible" qui vouait un culte fanatique à l'ex-épouse du chanteur belge (ou suisse, je ne sais plus) Johnny Hallyday.
Entendant sonner un téléphone mobile qui massacrait de sa sonorité numérique le thème de notre W.A.M, il s'exclama, extasié : "Ooooooh ! Sylvie Vartan !".

Ne reculant devant aucune audace, je vous offre, chers lecteurs, la version "Compagnons".
Bon courage !

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