Julien Clerc est un garçon charmant que j'avais interviewé à Cannes lorsque j'animais une émission matinale sur FR3 Nice avec Chantal Lauby dans un climat de complicité vitale à une époque où l'ORTF, c'était tout sauf Barnum.
En 40 ans (!) de carrière, l'homme a traversé son temps avec cette élégance rarissime... d'un autre temps.
Excellent compositeur, chanteur doté d'une belle voix qu'il a su "travailler", en gommant les excès "vibratoires" des débuts, il a produit quelques chansons magnifiques dont il peut s'honorer à juste titre.
Il serait trop long de les énumérer ici, tout en notant que "Déranger les pierres" (texte de Madame Sarkozy !), qui figure sur son dernier album, est un véritable chef d'œuvre.
J'ai mes rendez-vous avec Julien Clerc, en fervent spectateur : transporté souvent (le Zénith en 2002), un peu déçu la dernière fois (l'Olympia en 2005), je le retrouve comme un vieil ami, étonné comme tout le monde qu'il ait su traverser l'existence sans dommages apparents.
Ce soir j'irai l'applaudir au Casino de Paris pour sa "première".
Au Zénith, dans ce que l'on appelle maintenant vulgairement le "backstage", Julien Clerc a écrit sur mon CD "Utile", simplement un mot : fidèlement.
Pareil.
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