Le président le plus vachement moderne que la France ait eu depuis Giscard a un hobby : depuis tout petit, il aime la télé, et ça, c'est hyper original !
Mitterrand et Chirac (vous vous souvenez ? mais si, voyons, un grand !) se méfiaient comme de la peste de cet "outil de communication" impitoyable qui vous fait et défait une star (même très copine avec un patron de télé) en trois coups de cuiller à pot : n'avaient pas tort, d'ailleurs, si l'on se souvient de la piteuse prestation de ChiChi face aux "jeunes" lors de la campagne du référendum.
Nico, lui, il s'en méfie pas de la télé : il maîtrise ; c'est sa génération, la télé, sa culture (la seule ?), sa mère nourricière intellectuelle ; c'est là qu'il assure, grâce à elle qu'il est arrivé là où il est, au sommet quoi.
Le petit homme adore tant la télé qu'il veut en faire son joujou, sa chose.
Alors on croit que notre président si jeune, si moderne, il veut faire une télé du futur, un truc ambitieux, un service public innovant, solvable, honorable genre la BBC et tout et tout.
Ben, vous pouvez brosser : le petitou, à l'arrivée, fait un gros caprice, martèle la table de son petit poing bagué "Cartier" et nous annonce, mine de rien, un retour à la télé de papa.
Et savez-vous quel exemple il choisit, le pitchounet, pour nous donner une idée de son idéal télévisuel ?
Ça :
Pendant ce temps, les Tavernost et autres Paolini s'esbaudissent, érectent, jouissent d'un avenir radieux pour leur chaînes commerciales de merde.
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