Les jardins du musée Rodin : il y a une cafeteria derrière les arbres, à droite.
Même les jours d'affluence, l'endroit incite au calme.
Même les jours d'affluence, l'endroit incite au calme.
Eté pourri à Paris et, plus généralement, au dessus de Valence.
Je n'aurai jamais vu ou revu autant de films que la semaine dernière, bloqué chez moi par les caprices du temps, ne sortant que pour le strict nécessaire (relever le courrier à l'école de musique où j'ai du mal à rester plus d'une heure au piano).
Hier dimanche, enfin, le gris du ciel se faisant un peu plus clair, j'ai entrepris une de ces balades dans Paris que j'affectionne.
Chaque année à pareille époque, j'arpente la capitale, avec des lieux de prédilection comme le parc du musée Rodin, le jardin de l'hôtel de Sully ou le Luxembourg.
Mes pas me conduisent généralement sur la rive gauche où je ressens étrangement comme un dépaysement.
Derrière le quai des Grands Augustins où je salive inévitablement devant le "show room" "Etat de siège" qui offre au regard les plus beaux pose-fesses de l'histoire du design, à l'écart des touristes, serpentent des ruelles qui fleurent bon le vieux Paris.
Elles me mènent invariablement vers les rues de Seine et de Buci où, hier après midi, il y avait foule et même, vers cinq heures, quelques rayons d'un soleil timide.
Auparavant, j'ai bu un café Place Dauphine, encore un lieu de prédilection, où vécurent Simone Signoret et Yves Montand.
J'ai croisé mille "vélib'" chevauchés par des parigots pseudo-branchés dont l'audace (la morgue ?) consiste à rouler à-même les trottoirs dans les rues à sens unique, mais aussi des visiteurs tout sourire en bannière.
Le formidable succès de ce "concept" est simple à comprendre : pour les courtes distances, c'est bien plus agréable que le métro ; autour des stations, les gens se parlent enfin, les afficionados expliquant aux novices le fonctionnement du système ; dans "vélib", tout est dans le "lib" !
J'ai, quant à moi, choisi de rentrer chez moi en métro.
A ma sortie de la station Simplon, un violent orage m'accueillait ; c'est trempé jusqu'aux os que je suis rentré chez moi.
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