
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
vendredi 31 août 2007
jeudi 30 août 2007
De Messmer à... Fabius.
Après Barre, c'est Messmer qui passe l'arme à gauche : lorsqu'il exerça les fonctions de premier ministre, je peux témoigner qu'il fut détesté, et surtout par la frange la plus jeune de la population, dont j'étais.
Il fut nommé par Pompidou (c'était un président de la république) qui venait de virer Chaban Delmas, trop progressiste à ses yeux : c'est vous dire le retour de bâton !
A preuve, la présence dans son gouvernement de Raymond Marcellin à l'Intérieur, qui sut donner le meilleur rendement possible aux matraques des Compagnies Républicaines de Sécurité.
Michel Rocard, lui, survit.
Fabius, qui est tout ce qu'on veut sauf un imbécile, livre à Libé ce matin une tribune fort intéressante.
Forçons-nous un peu et lisons la, c'est bien : http://www.liberation.fr/rebonds/275085.FR.php
mercredi 29 août 2007
Faut-il se fier à Fillon ?
C'était surprenant ! Une révélation !
Un "vrai" journaliste, n'eût pas manqué de rebondir, d'interpeller dans cet esprit : "Hein ? quoi ? vous nous l'affirmez ? Zapatero vous a dit regretter la régularisation des sans-papiers ? quand ? à quelle occasion ? comment ? vous êtes sûr ?"
Eh bien non, la minette (Lapix, elle s'appelle) passa là-dessus comme si de rien n'était.
Et que croyez-vous que nous annoncent les rédactions ce jour ?
Sur France Inter (qui hier recevait Gallois et aujourd'hui Mâme Parisot, France Medef, oui !), si on tendait bien l'oreille car ce fut vite expédié, on nous fit part des dénégations de M. Zapatero : "j'ai jamais dit ça à cette andouille (enfin, je résume) !".
Voyez dans quel état on erre et, ce n'est pas nouveau, comment le journal télévisé de France le plus regardé, informe ses téléspectateurs.
Attendons de voir si le démenti sera diffusé par la même chaîne dans le même créneau-horaire.
Je sais pas vous, mais moi, ça m'étonnerait.
mardi 28 août 2007
Des mots qui puent.
http://www.liberation.fr/rebonds/274564.FR.php
Bertrand au top !
Magnifique :
Un peu de tout.
La remarque de Villepin, hier soir sur tf1 (si, j'ai regardé!), concernant la virée calamiteuse de Kouchner en Irak, apporte de l'eau au moulin de ceux que l'américanophilie affichée du nouveau régime fait sortir de leurs gonds.
Faudra pas s'étonner si cette soumission affichée déclenche chez nous des réactions... explosives, et ce ne sont pas les explications redondantes du "french doctor" qui sont faites pour nous rassurer.
Le magazine d'actualités "Marianne", qui n'est pas ma tasse de thé à l'orange-modem, avait mis l'accent, avant le deuxième tour, sur cette promiscuité en titrant (de mémoire approximative) que la France ne pouvait élire ce que l'Amérique du Nord était en train de rejeter violemment.
Eh bien, si, on (ils !) l'a (l'ont) fait.
Mais pour l'heure les français semblent dupes selon les sondages.
Demain matin, ils paieront le beurre 8% plus cher, magnifique illustration de l'adage "beurre et argent du beurre".
Dans la foulée ce sont le pain et autres produits de première nécessité qui vont augmenter répercutant des hausses qui, pourtant, furent anticipées par nos aimables boulangers il y a des mois : même tf1 le dit !
Ca m'inquiète.
lundi 27 août 2007
71 % !

Et compte pas sur les tuniques bleues pour venir te sauver.
dimanche 26 août 2007
Slogan
Jusqu'à présent, c'était :
"Le nouveau Président, c'est sa cloche qui fait la différence!"
La vie est dure, parfois.

J'étais persuadé que l'acteur principal de la série "L'homme de fer" était décédé il y a une quinzaine d'années.

Madame Merkel n'est pas chaude pour interdire le parti néo-nazi comme beaucoup la pressent de le faire.
Ca n'a sans doute rien à voir : en France, on veut mettre les malades, les fous, dans des hôpitaux-prisons.
Ce n'est pas, bien entendu, pour surfer démagogiquement sur une vague d'indignation soulevée par un ignoble fait divers.
En d'autres temps, on avait trouvé, outre-Rhin, d'autres moyens pour débarrasser la société des malades, fous, et déviants divers avant d'élargir le rayon d'action avec le concours des Papon et autres inspirateurs de Gollnisch.
Des "hommes de fer", quoi, réhabilités par un ancien premier ministre dont, de Rocard à Fillon (Millon ?), on vante le "sens de l'état".
Des "meilleurs économistes de France" qui vous laissent une inflation à près de 16%, on en redemande !

Rapporté de Moret s/ Loing vendredi, l'échantillon servira à édulcorer le café (pour ceux qui n'aiment pas le café et le sucrent!) d'originale façon (fig.4).
*
Je présente mes excuses contrites aux ayant-droit de S.Gainsbourg : il s'avère qu'après station prolongée dans un liquide chaud, effectivement, le sucre d'orge coule dans la gorge, et que, de plus, il n'est pas nécessaire de s'appeler Annie pour le vérifier.
samedi 25 août 2007
Les Chansons d'amour - As-tu-déjà aimé?
Déjà "culte" comme on dit : des "à la manière de" circulent déjà sur youtube.
Celle-ci ne trahit pas l'esprit du film.
Dans Paris
Avant "Les chansons d'amour", Christophe Honoré et l'auteur compositeur Alex beaupain ont collaboré pour l'excellent "Dans Paris".
Version originale.
vendredi 24 août 2007
Quand j'étais chanteur - Episode 5 : premiers couplets.
Comme je l'ai raconté, l'envie de chanter me gagne peu à peu au fil des bals que le groupe Impact anime dans les fêtes locales comme la Saint Julien de Biot ou, même, la fête du Parti Communiste dans le parc du château de Nice.
Je ne sais trop, à cette époque, ce que je veux réellement : j'écris deux ou trois chansons originales "en français" pour le groupe, dont, l'une, transgressive, s'appelle "Les fleurs de pavot".
Le texte en est très "ado-anar", avec des références à Baudelaire, et prone l'amour libre et la fumette, alors qu'aucun d'entre nous ne s'y adonne, mais, bon, "ça fait moderne" !
Je rencontre alors Bernard Vadon, journaliste à Nice Matin (grande référence de la presse !) qui a très envie de faire mettre en musique des textes nés d'une déception amoureuse.
Je prends cela comme un exercice et pose des notes sur des textes un peu trop "littéraires" que nous voulons "vendre" à des chanteurs(ses) connus(es).
Mon instinct me souffle que nous ne sommes pas sur la bonne voie, et qu'il faut écrire ensemble et non partir de paroles existantes.
J'ai un peu de mal à en convaincre Bernard qui a tant de douleurs couchées dans ses cahiers, mais y parviens enfin et nous accouchons d'une belle chanson, "Passe le manège", valse lente qui s'emballe progressivement.
Chanson très "classique" dans la forme qu'on dirait écrite par des auteurs de 40 ans (des vieux, quoi !) que Cora Vaucaire appréciera sans toutefois la mettre à son répertoire.
Dany Dauberson est une chanteuse en fin de carrière qui connut son heure de gloire dans les années 50/60, notamment en enregistrant les "Feuilles mortes" car, à l'époque, les chanteurs n'avaient pas l'exclusivité sur les chansons.
Voix puissante, presque virile, du métier, Dany "tourne" encore dans toute la France, et se produit notamment pour le public bcbg des casinos.
Elle craque sur "le manège" et l'emporte avec elle en tournée : au Casino de Cassis, elle présente les auteurs (nous) au public qui fait un vrai succès à la chanson.
Encourageant.
L'envie de chanter moi-même me taraude, mais Bernard vise plutôt le succès immédiat via la Sacem, en "vendant", donc.
C'est alors que sur une musique que j'ai écrite, et des indications que je lui donne, Bernard écrit un texte intitulé "La faute à personne".
Cette chanson a une histoire.
A suivre.
Rebondir.
Heureusement, restent les chroniques du vendredi dans Libération.
Aujourd'hui, c'est le grand retour.
Et c'est encore meilleur que le miel dont nous parle Coffe sur Inter au moment où j'écris.
Extrait : [...]Les réalisateurs, maquettistes, décorateurs de télévision savent bien que pour attirer l’œil, une image doit bouger toujours. C’est le mouvement qui captive, hypnotise, paralyse. Mieux que tous les autres, Sarkozy fait intrusion dans l’image, s’y impose, s’y agite, captive, hypnotise. Et quand ce n’est pas lui qui y pénètre, ce sont les médias qui l’y installent, même sous couvert de sarcasmes. Toute histoire estampillée Sarkozy, tout produit contenant du Sarkozy à l’intérieur est assuré de faire un malheur en rayon. Sauf si un jour, par miracle, une addition d’héroïsmes sublimes et inutiles…[...]
Lire en intégralité ici : http://www.liberation.fr/rebonds/273910.FR.php
jeudi 23 août 2007
BEST OF «7 JOURS AU GROLAND»
Déjà.
La vie d'artiste.
Une dernière (pour aujourd'hui).
Cette chanson est rivée à mon tout premier séjour parisien où j'ai vécu à peu de choses près ce qu'illustre cette chanson.
Avec Chantal Lauby, en 78, nous avions partagé un repas à Peille, au-dessus de Menton, avec le Maître.
J'avais vu en lui un patriarche enfin apaisé.
Profond respect.
Léo Ferré - La Solitude
Je crois me souvenir qu'ici, Ferré était accompagné par le groupe Zoo dont je parlais plus bas.
Reconnaissez-vous ces images ?
De salubrité publique.
Poignées d'amour ne durent qu'un moment.
Le Paris Match de Lagardère bichonne son ami Sarko.
C'est ce qui s'appelle "gommer les aspérités" d'un personnage.
Pathétique.
mercredi 22 août 2007
Quand j'étais chanteur - Episode 4 : Impact 72

De g. à dr., Alain, Sylvian, Gérard, Richard, Michel et Jean-Pascal.
C'est à l'été 72 que nous fîmes nos premières armes en lever de rideau des "stars" de l'époque.
Entre cette photo et la précédente, quelques mois : à la seule de vue de celle-ci, on sent qu'il y a eu des heures de travail.
Je devenais enfin copain avec tous les "cacous" qui, auparavant, m'appelaient "Mozart" ; ce qui, venant d'eux, tenait plus du quolibet que du compliment.
Là, ils venaient me congratuler pour mes solos d'orgue et me demandaient "ce que je prenais" pour avoir autant d'énergie !
Sur cette photo, je porte toujours une peau de bête sur une tunique indienne et je me suis fait une coupe de cheveux presque "afro".
Quelque temps plus tard, nous jouions en queue de pie.
Je n'ai pas retrouvé, hélas, de photo "en costumes".
Quand j'étais chanteur - Episode 3 : Impact (bonus)
Nostalgies cathodiques.
Elles sont signées Folon.
La musique, entrée dans la mémoire collective, est un arrangement de Michel Colombier sur un thème de Marcello, compositeur baroque italien, que J.S. Bach himself adapta pour clavier au milieu du 18ème siècle.
Quand j'étais chanteur - Episode 2 : Impact
C'était sympathique mais musicalement catastrophique, hormis la voix de Richard, ample, rocailleuse en clone de ce Joe Cocker qui venait de triompher à Woodstock.
Je bénéficiai auprès de mes camarades de l'aura du pianiste classique qui sait lire et écrire la musique et j'étais en recherche d'autre chose, en rébellion contre tous les académismes.
Je me joins aux meilleurs éléments du TPE, Michel Duc, Alain Serie, Roland Pinard, Pascal Vigon et Richard Chiaramonti pour former un groupe qui prit le nom d'Impact.
Aux percussions s'ajouta Dany Piel qui devint par la suite un ami fidèle.
Au début, le répertoire n'était que de reprises des grands groupes de l'époque, de Black Sabbath à Led Zeppelin en passant par une formation européenne aujourd'hui oubliée, "Titanic", qui sombra corps et bien au milieu des 70's.
Dans la France de Clo Clo et Sheila qui squattaient radios périphériques et variétés télévisées, la jeunesse avait soif d'une autre musique : il y eut donc des groupes français de très bon niveau voire mieux comme Zoo qui enregistra avec Léo Ferré ou Ange, créateurs ici de l'album "concept".
Nous étions des enfants encore, absorbant sans discernement toutes ces influences, chacun ramenant plus ou moins la couverture à soi, désireux de mettre en valeur sa "virtuosité", ce qui donnait un magma sonore sans la moindre "musicalité".
Au fil du temps nous arrivâmes à plus de rigueur, parvenant à décrocher des contrats (de misère !) dans les MJC et les night-clubs, notamment au Voom Voom, grande discothèque juanaise où je devais par la suite, quand le besoin de gagner sa vie arriva, devenir un disc jockey assez réputé.
Pour pouvoir s'offrir du matériel, le groupe monta un répertoire spécifique pour jouer dans les bals : ce fut une sacrée école, et c'est dans ce contexte que je commençai à chanter les "tubes" du moment pour relayer un Richard si vite fatigué.
Je m'aperçus que ma voix, amplifiée par les sonos, passait plutôt bien.
Ce fut le déclic d'où naquirent mes premières chansons.
Entretemps, le groupe Impact avait acquis une notoriété réelle dans le sud est et se produisit, l'été, en première partie des vedettes en tournée, Daniel Guichard, Gérard Lenorman, Michel Delpech, Fugain et son Big Bazar et... Claude François.
à suivre

mardi 21 août 2007
Quand j'étais chanteur - Episode 1
La vie en a décidé autrement.
Admirez tout de même le côté vachement "Chopin" du personnage.
Je dois avoir dix-huit ans sur ces photos.
J'avais un photographe attitré qui s'appelait Alain Brangier.
Je crois que, fou de cinéma lui aussi, il est devenu projectionniste...
Pierre Marcelle
Ca fait du bien : http://www.liberation.fr/rebonds/273285.FR.php
As-tu déjà aimé...

"Les chansons d'amour" de Christophe Honoré me couraient après depuis quelques semaines ; elles m'ont finalement rattrapé hier sur la toile (trouée !) des "3 Luxembourg" où l'on ne prend pas le temps (ou la peine ?) de nettoyer les traces de doigts sur la vitre de la cabine de projection, ce qui vous gâcherait tout film de moyenne facture.
Je suis sorti du cinéma le coeur au bord de l'ivresse, m'envolant au-dessus de la rue Monsieur le Prince, ensoleillée spécialement pour moi : j'ai des relations ; figurez vous que pendant près de deux heures j'avais tutoyé les anges.
Le film commence en badinages amoureux avec chansons comme, un peu, dans un vieux Jacques Demy (hommage ?) pour basculer vers ailleurs après ces quelques minutes de mise en appétit.
Le procédé avait déjà été utilisé dans le précédent opus de son auteur, "Dans Paris", où Louis Garrel prouvait qu'il n'était pas seulement un très beau garçon mais surtout un acteur de cinéma-né, parce que, voyez-vous, il est très rare que les chiens donnent naissance à des chats et que, suscitant maintes jalousies, soupçons en favoritisme et autres conneries démagogiques, les "fil(es)s-de", si l'on sait être objectif, sont peu souvent mauvais.
J'avais beaucoup aimé ce film "à la manière" de la nouvelle vague d'un réalisateur qui jamais ne "se la pète", trouvant toujours les images et les mots qui vous touchent en plein coeur.
"Les chansons d'amour" confirme ces espoirs : dire qu'un nouveau cinéaste de talent est né s'avère pour une fois très juste.
Film musical "à l'envers" puisqu'il a été construit après que les chansons aient été écrites par Alex Beaupain, d'un simplicité inspirée, "Les chansons d'amour" renoue avec un cinéma de la tendresse, de la vie ; un cinéma qui se voit et s'écoute et vous donne des ailes.
Pour voler "dans Paris" sous un ciel maussade et ne voir que lumière.
[Les Chansons d'amour est un film timide et mort de trouille qui n'a peur de rien : ni du roman-photo, ni du cinéroman, ni du cul, ni du cucul. Comme nous.]
Gérard Lefort
lundi 20 août 2007
Quel est le plus beau film du monde ? (19)



Il y eut en 1954, ce film-modèle d'un bout à l'autre en état de grâce avec deux immenses comédiens, Judy Garland et James Mason.
Revoir "Une étoile est née" après la petite déception du "Pirate" de Minnelli ne peut que réconcilier avec LA Judy qui fut un peu, pour les Etats Unis ce que fut chez nous une Edith Piaf, "entertainment" en plus.
Il y a aussi James Mason égal à lui même, c'est à dire impérial comme, sans jeu de mots, dans le "Jules César" de Mankiewiecz ou dans "Derrière le miroir" de Nick Ray et cent cinquante autres.
Dans cette "success story" qui eût pu être classique, la tragédie se superpose à quelques uns des plus admirables numéros musicaux que le cinéma ait produit où J. Garland fait preuve d'un talent qui atteint le sublime, chantant, dansant, jouant merveilleusement.
Pour le DVD actuellement en circulation, la Warner a procédé à une restauration méticuleuse du film dont quelques séquences n'ont pu être retrouvées ou sauvées : ce qui nous vaut, à de rares moments, quelques images fixes récupérées ça et là ; ce qui n'est guère gênant la première surprise passée.
Pour le reste, le Technicolor et le Scope magnifiés par la réalisation du grand Cukor sont admirablement transférés ainsi que le son, soigné, explosant dans les séquences musicales.
Du grand art.
dimanche 19 août 2007
Ca continue !
Dimanche 19 08 2007 ![]() pluvieux | Lundi 20 08 2007 ![]() averses éparses | Mardi 21 08 2007 ![]() pluie éparse | Mercredi 22 08 2007 ![]() averses éparses | Jeudi 23 08 2007 ![]() pluvieux | Vendredi 24 08 2007 ![]() averses éparses |
Mais c'est ça ou la Côte d'Azur.
Cinéma à 3 euros
Un peu de répit pour mon projecteur.
Borgne to be alive
C'est tout de même l'une des meilleures nouvelles de ces dernières semaines.
Range ta chambre !
Je réalise que, depuis l'ouverture, j'ai écrit quelques 600 billets dont la plupart pas nécessaires.
Je n'en supprime aucun, ce qui est nécessaire pour l'un ne l'étant pas forcément pour l'autre...
Non, ce qui m'accapare aujourd'hui, c'est le classement par thèmes (voir ci-contre), car au début j'oubliais systématiquement de le faire.
J'y retourne.
samedi 18 août 2007
Piano asphalte
Quand j'étais chanteur
J'ai aujourd'hui suffisamment pris de recul pour créer une rubrique à cet effet qui portera le titre ci-dessus.
De mon dernier voyage à Montpellier, j'ai rapporté quelques images pieusement conservées dans l'ex-maison familiale.
Je vais donc scanner tout ça et en insèrerai quelques unes ici.
A suivre.
vendredi 17 août 2007
Escapade



Balade en Ile de France, hier, en alternance de pluies fines et de rayons tièdes.
Voyage en après midi au pays des impressionnistes, à Giverny, en région de prédilection pour ces peintres auxquels la "mise en tube" du matériau et l'invention de chevalets pliants permirent de sortir de leurs ateliers parisiens, puis à Auvers Sur Oise où l'esprit de Van Gogh imbibe pour l'éternité la nature environnante.
Sur sa tombe jumelle de celle de son frère Théo, envahie par le lierre, un admirateur a déposé une lettre en espagnol, que je n'ai pas eu la présence d'esprit de photographier ou de faire photographier par mon accompagnateur pourtant prompt à la détente.
Auparavant, en fin de matinée,à Poissy, visite de la villa commandée en 1928 par la famille Savoye à Le Corbusier, architecte visionnaire qui n'avait que cent ans d'avance.
Ode à la lumière qui pénètre par tous côtés, maîtrise absolue de l'espace, utilisation prophétique des matériaux modernes, sens du "pratique", épure, la Villa Savoye est une source d'émerveillement.
Gravée.
jeudi 16 août 2007
Je vous salue Elvis

Overdose, donc, ces trois derniers jours, d'images télévisées de pélerinages divers, de Lourdes en processions sur la Seine (si ! new !)en passant par les curés qui font du foot avec les d'jeun's sur les plages pour, disent-ils, les évangéliser (on notera que la "com'" fonctionne très bien : le sujet a été traité sur toutes les chaînes, sans doute à cause du manque).
Les télés ont mis l'accent, hier, sur un rassemblement de motards venus (en masse, nous dit-on) se faire bénir, dont certains, pas pratiquants mais quand même on sait jamais, la moto c'est dangereux...
Bref, communication tous azimuts de l'église de Rome que le succès de la droite, en France, semble avoir dopée à l'EPO (bénite).
Autre star de ce 15 août, Elvis Presley, dont on "commémore l'anniversaire de la mort" en une énorme faute de français que les journalistes s'appliquent à répéter à chaque cérémonie de souvenances.
On finit, saturé d'infos, malaxé par le broyeur médiatique, par s'embrouiller légitimement, gardant à l'esprit de tout ce vacarme que des motards sont allés à Lourdes en bateau pour honorer Saint Elvis et que la grotte de Massabielle, dorénavant, par décret du Président de l'ex-République, portera le joli nom de Graceland.
Aux fous !
mercredi 15 août 2007
The Bubble, sacré film !

Eytan Fox, réalisateur israélien, est l'auteur du formidable "Tu marcheras sur l'eau" qui mêle adroitement chasse aux terroristes et aux anciens nazis sur font d'ambiguité sexuelle.
Il fait encore mieux avec "The Bubble" qui raconte l'histoire d'amour forcément impossible entre un jeune palestinien et un israélien.
Je vous renvoie à cette critique dont je partage les termes :
http://www.liberation.fr/culture/cinema/choix/265006.FR.php
Marronnier (2)
[Un bus se prend un marronnier
L’accident survenu dans la capitale a fait 14 blessés dont 2 graves.]
Voilà un marronnier peu commun, pour une fois.
Marronniers
progéniture ?), les vitrines des grands magasins à Noyel etc.
Ce matin sur Inter, et hier sur tf1, France 2 et 3, partout en fait, le pélerinage du 15 août à Lourdes faisait le miel des bulletins d'informations.
A la radio matinale, donc, on nous disait, en sus, qu'il y avait dans notre pays un regain de "ferveur" catholique : fallait bien se différencier des collègues.
Il est vrai qu'entre le décès de M.Lustiger et l'accident de car des dévôts polonais, ça grenouille sec dans le bénitier télévisuel actuellement.
J'entendais aussi un journaleux se gargariser d'un "France, fille aînée de l'église" (expression souvent employée au temps du maréchal !) à propos d'une visite de Benoît 16 à venir, et d'une virée au Vatican programmée par le staff de Sarkozy pour les mois qui viennent.
Bientôt la restauration ?
mardi 14 août 2007
Un train de retard
Dans quelques mois, Bush ne sera plus président.
Chef d'état le plus haï de la planète, discrédité dans son propre pays, il reçoit ici l'hommage à retardement d'un Sarko vêtu comme Dutronc il y a vingt ans.
Du bilan calamiteux de Chirac, on retiendra le seul aspect positif : le refus de participer à la guerre en Irak, devenue un nouveau Vietnam.
L'épouse du président français, si son "angine" était diplomatique, manifesterait une liberté d'esprit qui finirait par nous la rendre sympathique : son éclipse du G8, son abstention au 2ème tour de la présidentielle iraient dans le même sens ?
Ou ne serait-ce qu'une manipulation de plus destinée à contrebalancer l'effet négatif d'une rencontre avec un président américain peu populaire dans nos contrées ?
Angine blanche : tous égaux !
Pourquoi cette affection ne dure que le temps d'un déjeuner chez les épouses de chefs d'états, et plusieurs jours chez l'individu moyen ?
lundi 13 août 2007
La pluie et le beau temps

Même les jours d'affluence, l'endroit incite au calme.
Eté pourri à Paris et, plus généralement, au dessus de Valence.
Je n'aurai jamais vu ou revu autant de films que la semaine dernière, bloqué chez moi par les caprices du temps, ne sortant que pour le strict nécessaire (relever le courrier à l'école de musique où j'ai du mal à rester plus d'une heure au piano).
Hier dimanche, enfin, le gris du ciel se faisant un peu plus clair, j'ai entrepris une de ces balades dans Paris que j'affectionne.
Chaque année à pareille époque, j'arpente la capitale, avec des lieux de prédilection comme le parc du musée Rodin, le jardin de l'hôtel de Sully ou le Luxembourg.
Mes pas me conduisent généralement sur la rive gauche où je ressens étrangement comme un dépaysement.
Derrière le quai des Grands Augustins où je salive inévitablement devant le "show room" "Etat de siège" qui offre au regard les plus beaux pose-fesses de l'histoire du design, à l'écart des touristes, serpentent des ruelles qui fleurent bon le vieux Paris.
Elles me mènent invariablement vers les rues de Seine et de Buci où, hier après midi, il y avait foule et même, vers cinq heures, quelques rayons d'un soleil timide.
Auparavant, j'ai bu un café Place Dauphine, encore un lieu de prédilection, où vécurent Simone Signoret et Yves Montand.
J'ai croisé mille "vélib'" chevauchés par des parigots pseudo-branchés dont l'audace (la morgue ?) consiste à rouler à-même les trottoirs dans les rues à sens unique, mais aussi des visiteurs tout sourire en bannière.
Le formidable succès de ce "concept" est simple à comprendre : pour les courtes distances, c'est bien plus agréable que le métro ; autour des stations, les gens se parlent enfin, les afficionados expliquant aux novices le fonctionnement du système ; dans "vélib", tout est dans le "lib" !
J'ai, quant à moi, choisi de rentrer chez moi en métro.
A ma sortie de la station Simplon, un violent orage m'accueillait ; c'est trempé jusqu'aux os que je suis rentré chez moi.
samedi 11 août 2007
Stefanini, homme de l'ombre
Pire, on a encouragé l'arrestation des "irréguliers" à domicile, ce qui, après la commémoration annuelle de la rafle du "Vel' d'hiv" fait remonter de drôles d'odeurs à la surface et qui, accessoirement, aboutit au drame d'Amiens.
Expulser des tchétchènes, par les temps qui courent, quoi de plus humain, n'est-ce-pas ?
Sous une façade "je suis sympa et bronzé" dont se délecte la presse "people", Sarko tout-puissant fait exécuter ses basses oeuvres par le sympathique Brice Hortefeux, ministre de l'immigration et de l'identité nationale (heil !).
Pendant que le bon peuple, celui qui a voté en majorité pour Sarko et qui, à la rentrée, dévalisera le rayon "lubrifiants" des pharmacies, promène ses tongs sous un ciel souvent maussade et s'envoie des "Ricard" devant "Plus belle la vie" (tu parles !), des vilénies se fomentent dans les officines du pouvoir.
Dans le cabinet (papier tue-mouches inclus) d'Hortefeux sévit un homme qu'on croyait retourné à l'oubli, perpétuel candidat malheureux aux élections dans le 18ème où sa personnalité glaciale et méprisante n'ont trompé personne, conseiller de Juppé, mis en examen dans l'affaire des "emplois fictifs de la Mairie de Paris": le nommé Patrick Stéfanini.
L'homme, élu ou pas, n'a jamais quitté les coulisses du pouvoir, dans l'entourage de Chirac à Paris, de Juppé, de Sarkozy et, donc, d'Hortefeux.
Un jour de campagne électorale (en 97, où il fut battu, bien sûr), l'homme, en tournée, fit une apparition à l'école de musique, flanqué du célèbre André Santini, un saint homme celui-là (!), manifestant une curiosité de circonstance sur nos activités.
La visite dura 4 minutes montre en main, le but unique étant la remise de son programme de candidat : l'éducation musicale, la vie associative et le devenir socio-culturel du quartier m'ont semblé être son dernier souci.
Pour revenir à nos moutons et à ce vol noir de corbeaux sur nos plaines en période propice, où Libération, ce matin, lève quelques lièvres de bonne taille, il suffit de citer ce court extrait du quotidien :
[Guillaume Larrivé, son directeur adjoint de cabinet, a démenti l’existence de directives écrites du ministre, mais il a confirmé «la tenue début juillet d’une réunion de travail des services de l’administration, autour de Patrick Stéfanini, conseiller de Brice Hortefeux, sur ces questions de procédure» .]
Pour le reste, lisez Libé : même si, dans un passé récent, nous eûmes des raisons de désamour, c'est le seul quotidien qui nous permette d'échapper à la lobotomisation généralisée en vigueur.
lequel des 3 est Stéfanini ?
vendredi 10 août 2007
France qui pue
Pendant les vacances des français, et notamment des enseignants et autres éducateurs spécialisés, la machine "identité nationale" tourne à tout va.
On notera avec effarement les déclarations hypocrites de Sarko, Hortefeux et Fillon (c'est le Premier Ministre, pour mémoire)ici : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070810.OBS0152/accident_dun_enfant_sanspapiers_les_reactions.html
Faut-il rappeler à certaines huiles présentes aux obsèques de M. Lustiger (apôtre de la réconciliation entre juifs et catholiques), ce matin, qu'une religion (d'Etat, apparemment, toujours) s'est construite sur le précepte "Aimez-vous les uns les autres" ?
Sang commentaire...
Quel est le plus beau film du monde ? (18)

A l'aube du XX ème siècle, dans l'Angleterre victorienne, les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont considérées comme un crime.
L'hypocrisie la plus totale règne, car les "english school" sont un terrain fertile à l'épanouissement des amours masculines.
Le procès d'Oscar Wilde est encore dans toutes les mémoires quand survient celui de Sir Risley, jeune politicien en devenir piégé par la police un soir aux abords d'un pub où il a dragué un jeune soldat.
C'est autour de cette "affaire de moeurs" que les deux principaux protagonistes du film de James Ivory, après de (presque) chastes amours au collège vont déterminer la suite de leur vie : s'affirmer tant que faire se peut ou entrer de force dans la norme ?
L'adaptation par James Ivroy du roman de Forster tient du miracle cinématographique : sorti en 1987, le film peint admirablement l'atmosphère de l'époque, retraçant avec pudeur mais réalisme la relation fiévreuse entre Maurice (James Wilby) et Clive (Hugh Grant, tout jeune), tout d'abord, puis celle, salvatrice, qui unira Maurice et Alec (Rupert Graves, animal).
En proie au doute, victime du climat puritain en vigueur, Maurice choisira de vivre sa sexualité, renonçant pour cela à la vie "normale" à laquelle il était destiné.
Le film s'arrête à la veille du cataclysme de la "grande guerre" et l'on ne peut s'empêcher de penser que nos personnages auront bénéficié d'un bonheur de bien courte durée...
A signaler : l'admirable photo du grand chef op' Pierre Lhomme, formidablement mise en valeur par le transfert DVD de MK2.
TERREUR AU PETIT DEJEUNER
jeudi 9 août 2007
Big Brother

Ils l'ont fait !
Un nouveau moteur de recherche appelé "Spock" (comme le personnage de Startrek) permettra à n'importe quel quidam de tout savoir sur une personne, célèbre ou non.
Les initiateurs de ce concept sont partis du constat que la majorité des requêtes sur les moteurs concernaient des individus.
Déjà, en tapant mes prénom et nom sur google, tout un chacun peut savoir que je dirige une école de musique, où j'exerce en tant que pianiste, et que j'ai voté Royal à la présidentielle tout en signant diverses pétitions.
En tapant la même chose, mais dans google images, on trouve 2 photos de moi, et, tiens donc, des photos de Ségolène Royal, une de Leo Ferré et une d'Eric Mie !
En tapant "sylgazette", c'est un lien vers un article peu indulgent concernant Christine Boutin qui apparaît curieusement.
Imaginez les conséquences si un régime totalitaire venait à s'installer dans notre pays.
Bon appétit !
Les fabricants d'obèses font de plus en plus fort.
Au Japon, un quadruple "bigmac" remporte un franc succès.
Chez nous, on appâte les mômes avec des figurines représentant l'obèse Shrek.
Je vous renvoie à l'excellent "consottisier" (à lire régulièrement):
http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/2007/08/un-obse-homme-s.html
mercredi 8 août 2007
Boulimie cinéphilique

Je me suis donc jeté dans mes films d'été, révision ou découverte de "classiques" que je regarde seul (ah août !) tel Gloria Swanson scrutant l'ombre d'elle même dans "Sunset boulevard" qui est l'un des plus beaux films du monde, vous le saviez.
Nous étions deux admirateurs de Gene Kelly à regarder l'autre soir "Le pirate" de Minnelli, dont le DVD était impatiemment attendu : cruelle déception, en dépit d'un transfert remarquable de la pellicule restaurée.
Certes, notre idole y est plus que jamais bondissante, "sexy" et impliquée, mais le film n'atteint à aucun moment la verve, la grâce, la drôlerie, ces innombrables "coups de génie" qui font que "Chantons sous la pluie" de Donen et Kelly, reste la réussite majeure du genre.
Le film reste néanmoins agréable à voir, grâce notamment à la présence du monstre sacré Judy Garland dont on sait l'état dépressif lors d'un tournage qui dût sérieusement en pâtir.
En fait, Minnelli ne fut pas un grand réalisateur de "musical" : "Un américain à Paris" en témoigne qui ne vaut que par l'exceptionnelle séquence finale, laquelle a été entièrement réglée par G. Kelly lui-même.
En revanche, quand Minnelli fait dans le drame, ça donne "Comme un torrent" ou "Celui par qui le scandale arrive".
Ce qui n'est pas rien.
Un journée sans lui ?
Parcourant les sites d'infos, je constate que son nom n'y figure pas.
C'est aussi ça, les vacances.
mardi 7 août 2007
U.S. GO HOME !

Ils nous refilent encore un saloperie : cette marque a envahi les rayons de toutes les épiceries du pays en quelques semaines.
Comment ? à quel prix ?
Faudrait enquêter.
De plus, vue que des amis ont eu la bonne (?) idée d'en apporter pour l'apéritif, j'ai pu goûter la chose : environ 10 fois plus de sel que dans nos Flodor des familles.
Empoisonneurs !
lundi 6 août 2007
Cinéma Maison

Cinéma maison
Alors que nous, français, donnons le nom de "Home Cinema" à nos installations, nos cousins du Quebec, plus attachés à la langue française que nous, les dénomment "Cinéma Maison", prenons ça dans la gueule.
En cet été au climat capricieux, mes séances font le plein.
Sur mon grand écran (électrique, s'il vous plaît) la semaine dernière, seul ou en compagnie, j'ai vu, ou le plus souvent revu :
-"Vol au dessus d'un nid de coucous" de M.Forman, qui n'a pas pris une ride au contraire de Nicholson qui, une fois de plus, est immense.
-"Short bus" de John Cameron Mitchell : du cul sans aucun voile, mais un grand film d'amour aussi.
- "Les hommes préfèrent les blondes" d'Howard Hawks : voir ma chronique d'hier.
- "Hall the conquering hero" de Preston Sturges, comédie épatante en n&b, extraite d'un coffret édité en hommage à celui que certains considèrent comme l'égal de Capra et Lubitsch.
- "L'homme de nulle part", western torturé de Delmer Daves avec Glenn Ford, Ernest Borgnine et un Rod Steiger au jeu "moderne" étonnant. Chef-d'oeuvre.
- "La ville sans loi" (l'été, pour moi, est toujours très "western"), un cran au-dessous, mais d'excellente facture, avec un acteur que je n'aime pas trop, Randolph Scott, dont les commères d'Hollywood prétendent qu'il fut l'amant de... Cary Grant !
Je me suis procuré à prix soldés un coffret (import Z1) contenant des comédies musicales de l'âge d'or, dont le fabuleux "Pirate" de Minnelli avec Judy Garland et Gene Kelly, un coffret Marilyn Monroe avec, entre autres, "Bus stop", "Le milliardaire", "Chérie je me sens rajeunir" de Hawks.
Il y a aussi dans ce coffret "7 ans de réflexion" que je n'ai jamais apprécié.
Enfin, le coffret Preston Sturges avec 7 films dont celui cité là-haut, "Les voyages de Mr Sullivan" et, ô joie !, "Lady Eve", invisible depuis tant d'années.
Glané aussi en "occases" ou en soldes, un Kurosawa ("Rhapsodie en Août" de circonstance), "Les forbans de la nuit", magnifique thriller de Jules Dassin (père de Joe), "Panique à Needle Park" de Schatzberg avec Pacino (si vous connaissez pas, je compatis !) et "Un après-midi de chien" (pareil !).
Ruiné.
Un peu de tout
Après un dimanche tout bleu (brunch avec Mag au bord de l'eau, Quai de Seine) et très chaud (ciné climatisé ensuite), le temps est revenu ce matin à ce qu'il n'a pratiquement jamais cessé d'être cet été : il pleut.
Ratatouille.
Je reviendrai plus largement sur le film que tout le monde va voir en ce moment.
Cet agréable spectacle donne en tout cas envie de se mettre en cuisine.
Aux aurores je me suis mis en quête de nouvelles recettes à la mode italienne.
Mon ami google m'en a traduit une.
Voilà :
"Le guanciale est dadini coupé. Une cuillère d'huile est très chaudement lentement mis vergine supplémentaire d'olive dans un poêle et rosola le trito un du guanciale. Quand le guanciale est très rosolato met a mannered l'oignon, la tomate et le poivre de piment, à la difficulté de les sait et elle laisse faire cuire pour approximativement 10 minuteren. En même temps le bucatini de lessano dans abondant l'eau et eux de salata sont vidangés très « à la dent ». Ils sont jetés dans la poêle de la sauce et ils sont faits au mantecare une certaine seconde au feu vivant. Ils vont vous utilisation avec une époussetés du grattugiato de pecorino"
Merci google.
Oh mon bateau oh oh oh !
Les vacances de Sarko aux "states" font polémique.
Vous vous reporterez à la presse du jour pour les détails.
Comme au temps de l'escapade maltaise et du yacht de Bolloré, l'hyper-président joue de la pipolisation comme d'un violon bien accordé, à grands coups d'indignations sur le mode "laissez-moi passer tranquillement mes vacances en famille dans la maison que des amis m'ont prêtée après l'avoir louée exprès pour moi (fume, c'est du belge !) et pas de photos, je vous en supplie", allant même jusqu'à accoster l'embarcation de deux paparazzi dans le genre "retenez-moi ou je fais un malheur" où l'impressionnante stature de l'imperator fout un frousse bleue aux photo-reporters...
Ridicule.
A part ça, le Président (la fonction exige la majuscule, la fonction grandit ?) ne quitte toujours pas ses lunettes noires pour nager.
Pour qu'on ne le reconnaisse point.
Helvète underground
Normalement, si tout va bien, j'ai un nouveau lecteur suisse, un ami retrouvé par la grâce des "pages jaunes" (merci La Poste).
Il aime Polnareff et Sarkozy (il est suisse, vous dis-je !), ce qui est parfaitement compatible.
Il me pardonnera cette manière ironique de lui souhaiter la bienvenue ici.
Et dira sans doute que je n'ai pas changé.
dimanche 5 août 2007
samedi 4 août 2007
Le Clo Clo du mois
Vous pensiez y échapper ?
A ses tout débuts, une chanson (originale) qu'il chanta sur scène tout au long de sa carrière.
J'en avais fait, il y a quelques années, une version humoristique...
C'est une "bonne" chanson.
L'enfant à la voix d'or
Joselito devint une star planétaire grâce à des films au propos lénifiant, uniquement destinés à faire valoir sa "voix d'or" que je trouve aujourd'hui... insupportable.
Extraits :
Le diable s'habille en Prada
En été, les "news magazines" rivalisent d'imagination (?) pour être lus sur les plages : ce n'est pas le moment, n'est-ce-pas, d'aborder les sujets qui dérangent, du Darfour aux livraisons d'armes, en passant par la "douloureuse" qui attend les français à la rentrée.
On avait droit, les années précédentes, aux fameux tests du style "Etes vous performant(e) au lit" ou, encore plus osé, "Etes vous bisexuel(le) ?".
On cochait les cases en compagnie, ça faisait un jeu de société rigolo dans le train des vacances, ça remplaçait en douce le cruel "jeu de la vérité" auquel nous avons tous menti...
Il s'avère réel ("il s'avère" tout seul ne veut rien dire, faudrait le hurler aux journalistes et animateurs divers) qu'aujourd'hui, c'est la vie des gens majuscules qui intéresse le populo.
Autrefois (je sais, je suis si vieux !), on se moquait des mémères qui achetaient "France dimanche" et "Ici Paris" au kiosque à journaux.
Serions nous entrés dans l'ère de la France-mémère ?
Beau progrès.

Pipeules
vendredi 3 août 2007
Mon tube de l'été

Je n'écoute pas que du Rameau ou du Couperin.
Il y a des musiques pour tous les instants, dont celles que j'aime écouter à fort volume pour faire bouger mon corps gracile d'éphèbe ou ce qu'il en reste.
Cette fille est étonnante qui choisit d'habiller ses chansons de bonne tenue d'orchestrations très Rythm and Blues (dans le vrai sens du terme)à la Wilson Pickett et autres Rufus Thomas.
Ca groove grave, la nana a un sacré moteur vocal sous le capot et, en plus, paraît que ça marche très fort.
La situation n'est donc pas désespérée.
Faits d'été
"Courrier international" sort un numéro d'été (en kiosque jusqu'à la fin du mois) entièrement "Sarko free" : les rédacteurs, unanimes, ont voulu exprimer leur ras-le-bol face à l'omniprésence médiatique du président de la République.
INCROYABLE !
On a regardé sous tous les prie-Dieu, dans les bénitiers, dans les confessionnaux, dans les troncs, sous les tapis.
Stupéfiant : Nicolas Sarkozy n'était pas présent aux obsèques de Michel Serrault !
Il était représenté par un obscur sous-fifre du nom de Fillon.
REPUBLIQUE IRREPROCHABLE
Elle était en profession de foi pendant la campagne de Sarko : ça fait bien rigoler Khadafi.
Ceux qui veulent encore croire à un quelconque rôle de la Miss qui s'habille en Prada dans la libération des infirmières bulgares, ont de la merde dans les yeux.
SEXE EXPLICITE
On a regardé "Short Bus" avec le douanier (pas Rousseau), hier : rien n'est caché dans le film de John Cameron Mitchell dont la jaquette affiche "Contains sexually explicit content".
A l'arrivée, c'est un magnifique film d'amour !