Les publicitaires (ou pubassiers, ou pubards) croient toujours aller dans le sens du peuple en nivelant leurs messages au plus bas possible.
Pour désigner le public auquel ils s'adressent, ils emploient la jolie expression "cœur de cible" ; ça leur va bien : ces gens sont des flingueurs, flingueurs de langue, flingueurs de culture, flingueurs d'intelligence.
Leur truc, c'est d'exploiter les plus bas instincts de l'espèce humaine.
En plus, ces parangons de médiocrité croient avoir le sens de l'humour.
Ainsi m'interpellent et m'insultent ces affiches dans le métro censées donner envie de découvrir la France via les agences de voyage "Déclic".
En lettres géantes, on peut lire "barrez-vous !" ou "foutez le camp !" pour nous inciter au voyage !
Je ne peux hurler ma colère sur le quai, seulement penser le plus fort possible que toi, publicitaire toisant les masses de tes propos salissants, tu me parles sur autre ton, et tu vas te faire f.....
Pubard, casse-toi : ça me fera des vacances.
Sinon, je viens de me rendre compte que j'étais filé par les détectives du Net : étant consciencieux, j'ai voulu voir à quoi ressemblait cette agence "Déclic" à laquelle je fais allusion ci-dessus.
Sur leur page d'entrée, on ne propose que des hôtels à... Venise.
J'avais remarqué cette même incitation à séjourner dans ma cité chérie lors d'autres visites sur des sites ayant souvent un lointain rapport avec mes séjours à l'étranger.
Un flicage machiavélique est aux aguets sur la toile, donc.
Je m'attends à une avalanche de "pubs" pour des blaireaux : j'ai en effet tapé à plusieurs reprises le mot "publicitaire" au cours de l'heure écoulée.
Pour finir, regardant les statistiques concernant ce blog ce matin, j'ai constaté que "pocket bike" avait retrouvé sa place de numéro 1 des termes de recherche permettant d'aboutir à cette gazette : j'espère de tout cœur que les fanas de "pocket bike" auront trouvé dans ces pages de quoi satisfaire leur passion.
Spéciale dédicace aux fans de Pocket Bike :
la SylGazette vous aime !
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