A Rome, c'est le fromage utilisé qui fait la différence : le parmeggiano (parmesan) avec une pasta "alla carbonara" est une hérésie; c'est du pecorino romano qui fait l'onctuosité de la sauce.
On l'utilise également pour les spaghetti (de préférence des De Cecco N°12) all'amatriciana et autres recettes éminemment romaines.
La cuisine romaine (et italienne) ne se borne pas aux pâtes et à la pizza, même s'il y eut ces visites chez Ricci (Est, est, est !) où l'on confectionne la pizza napolitaine (plus épaisse que la romaine) à son meilleur depuis plus de cent ans et des crostini à la mozarella et anchois inoubliables.
On aura une vision plus large de la gastronomie locale chez "Armando al Pantheon" dont je parlai ici-même l'an dernier, où l'accueil fut chaleureux (ah, il blog francese !) : tripes à la romaine pour mon convive (photo), osso bucco de légende (voir le lien en bas), torta (tarte) maison impressionnante, arrosés d'un Pinot Grigio de Vénétie boisé, abricoté, souverain (leur carte des vins est fort bien pourvue : Fabrizio et Fabiana ont mérité leurs diplômes de sommeliers !
"Trippa alla romana" de Claudio.
Chez Armando, la cuisine
est à la vue des clients : elle est d'une
propreté inouïe.
Voir l'article consacré à "Armando" l'an dernier : clic
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