Samedi soir chez Ruquier, on avait envie d'appeler la police pour lui clouer le bec, qu'il ouvre à tout propos pour pousser (mal) la chansonnette, monopolisant l'antenne en "rebelle" qui fut du premier cercle pompidolien dans les années 70, ce qui lui valut de disposer d'une émission en récurrence à la télévision d'état.
Le voyant, je me demandais comment le "poète qui a dit la vérité" (ah, cette scie insupportable !) avait pu donner le jour à un être aussi exquis que son Emmanuelle de fille.
Ce "On n'est pas couché" n'a jamais aussi bien mérité son titre, émission qui peut être très intéressante quand les invités sont de premier choix et que Jonathan Lambert est inspiré, ce qui était loin d'être le cas ce samedi-là, où l'on devait également subir l'ex-président Giscard, dont Mitterrand nous avait sauvés en 1981.
L'ex, celui que les dessinateurs humoristiques croquaient en "E.T." pointant l'index vers l'Elysée, toujours aussi humble, asséna que, lui parti, la France entama sa dégringolade en 81 précisément.
Notre grand homme récemment interviewé lors d'une émission hagiographique sur la 3, déclarait qu'il ne regrettait pas d'avoir rejeté le demande de grâce de Christian Ranucci, meurtrier "présumé" de la petite Dolorès (car, en temps de guillotine, une présomption pouvait suffire à vous décoller la tête, et qu'aujourd'hui encore il était partisan de la peine de mort.
Si vous saviez, Monsieur le Président, avec tout le respect qu'on vous doi(g)t, ce que ceux qui votèrent Mitterrand en 81, pensent de vous, de vos 7 ans de présidence "branchée" en illusion d'optique, de votre morgue d'alors et, apparemment, de toujours, vous vous feriez tout petit, car hormis vos écrits dignes de la collection Harlequin, et, on peut le craindre, de votre vision de Napoléon 1er, lequel, quoi qu'on en pense, restera dans l'histoire, il ne demeurera rien de votre "règne" (excepté, sans aucun doute, la loi de la courageuse Madame Veil).
Sinon, dans l'émission, on eut droit à Patrick Sébastien et à Nolwenn Leroy : on était vite couché.
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