C'est vieux, si vieux, du noir et blanc torturé, du son monophonique quelquefois crachotant, c'est joué parfois avec emphase; il y a des grandiloquences, des exaltations surannées, des colères, de l'amour désespéré et la musique surtout.
Quand le Maître apprend que ce Bonaparte, symbole à ses yeux de la révolution phare des français, vient de se proclamer empereur, il déchire la page de garde de sa symphonie "Héroïque" qu'il avait dédiée au vainqueur d'Arcole.
Bien sûr, Harry Baur, monstre sacré des débuts du parlant, en fait quelques quintaux, et Gance, comme d'habitude, n'est pas à la traîne.
Mais, depuis, personne n'a su faire un film aussi Beethovénien sur Beethoven.
On pourra, après, écouter le trio "Archiduc".
Ou le Concerto N°5 "de l'Empereur" qui n'est pas Napoléon.
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