Dans Libération (titre de l'article : Jean Marie Le Pen se frotte les mains et retrouve les accents de 2002) :
(...)«Quand, dans nos campagnes, les gens voient ces hordes de nègres se battre contre la police, cela leur rappelle les émeutes de novembre 2005 et les conforte dans leur vote de 2002 !» Voilà ce qu'assène Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, secrétaire départemental frontiste de la Charente-Maritime, et qui illustre la confiance qui habite le parti d'extrême droite au vu de l'irruption de l'insécurité dans la campagne. (...)Le FN, qui se défend de jeter de l'huile sur le feu, s'est contenté de réagir via deux communiqués adressés à la presse. Cible des attaques : le candidat de l'UMP et ex-ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. «Ces émeutes à répétition mettent en évidence la faillite de la prétendue politique de sécurité de l'ex-ministre de l'Intérieur. Le climat quasi insurrectionnel que connaît la France prouve que rien n'a été réglé depuis novembre 2005», écrit la direction frontiste. «Les événements travaillent pour moi», répète Le Pen. (...)
Ce matin, on apprend que le fraudeur interpellé gare du Nord ne serait pas en situation irrégulière et que son casier judiciaire ferait état de sept condamnations (des vols d'aliments et, plus grave certes, une détention d'arme prohibée), sa dernière condamnation remontant à 2003.
Pour mémoire, le nouveau ministre de l'intérieur, F.Baroin, avait affirmé que le prévenu avait 22 condamnations (!) à son casier.
Sur France Inter, le journaliste de l'édition de 8h qualifie cela de "premier faux pas" du ministre.
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