Mathilde Seignier (petite fille du grand Louis, mais elle n'y peut rien) a le don de m'insupporter. Démagogue, affichant une posture "bon sens populaire" à chacune de ses apparitions télévisuelles (où donc ai-je mis la télécommande ?), elle symbolise mieux que toute autre le plus exécrable des populismes.
Son attitude, lors de la cérémonie des Césars, alors qu'on annonçait qu'un trophée, largement mérité, était attribué à Michel Blanc pour son admirable prestation dans "L'exercice de l'état" (film hautement recommandable s'il en est), fut à l'aune de ses précédentes "sorties" médiatiques.
Pour elle, la récompense allait de (quel ?) droit à Joey Starr, lequel est très bon dans "Polisse" il est vrai. Et d'exiger quasiment que son copain Didier (le vrai prénom de M. NTM) montât sur scène pour recueillir sa part du triomphe de... Michel !
Ce dernier eut une attitude digne devant ce qu'il aurait pu considérer comme un affront tandis qu'Antoine De Caunes s'efforçait de dégager l'intervenante, avec élégance et humour.
Je ne vous infligerai pas en son et image, lecteur, la douteuse intervention de l'ineffable Mathilde, dont je dirais qu'elle est au cinématographe ce qu'une Nadine Morano est à la politique.
Ceux qui voudraient s'en délecter la trouveront sans peine sur les sites appropriés.
2 commentaires:
Aucun respect pour Michel Blanc, effectivement. C'est une honte et elle a fait un bide énorme. Na !
triple Na !!!
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