Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 24 février 2012

Rome, encore et toujours

Rome, ce n'est jamais assez. l'idéal serait d'y avoir un pied-à-terre pour s'y rendre plus souvent ; on peut rêver, non ?
Cette fois, un couple d'amis, Emilia et Serge, découvraient la ville pendant mon séjour : nous nous sommes donc fréquemment retrouvés, pour partager nos repas, surtout, mais aussi pour parcourir le centre historique le nez au vent.
En toute indépendance, j'ai tout de même eu le temps de visiter la très belle exposition (fort heureusement prolongée jusqu'au 9 mars) du Museo del Corso, consacrée aux peintres de la renaissance placés dans la mouvance de Michelangelo et de Rafaello : l'occasion de découvrir des artistes moins connus, talentueux, comme Salviati, del Piombo, Perin del Vaga ou Caraglio  que je connaissais fort peu.

A l'exception du lundi, le ciel fut clément et généreux ; il faisait même chaud aux meilleures heures de l'après-midi. Après les froides journées parisiennes du début de février, le contraste était de taille : une veste et un gilet suffisaient largement.

Bien sûr, visites gastronomiques à mes adresses favorites, avec un regret : l'Osteria della Gensola, qui propose un formidable menu de la mer affichait complet quand je voulus réserver.
Consolations avec l'inimitable Armando al Pantheon et sa "torta romana" mythique, et découverte, en Trastevere, d' A Ristocampo, où l'on affiche ceci (en anglais) : "Contre la guerre... et les menus touristiques" !
Là, Serge, ému aux larmes retrouvait les "polpette" que lui préparait sa grand-mère antan : ce sont des boulettes de viandes (veau+boeuf) préparées avec du parmesan, du persil, baignant en un sugo (sauce) à s'en lècher les babines.

Seul, un midi, j'échouai dans une trattoria populaire où mon voisin de table me fit penser à l'un de ces personnages qui peuplent les films italiens de la grande époque (photo), un romain pur-jus, comme je pensais qu'il n'en existait plus.

C'était aussi le Carnaval de Rome, qui atteint son apogée le mardi gras : nous nous retrouvâmes au milieu des festivités organisées Piazza del Popolo, avec animations sur le mode médiéval, chevaux, costumes "renaissance" (encore), et musiques variées.
Pour échapper au tumulte, on pouvait rejoindre la terrasse du Pincio, d'où, dès 7 heures du soir serait tiré le feu d'artifice final.

 Romain typique dégustant ses rigatoni avec ferveur.

Preux chevalier, très souriant, entre la Villa Borghese et la Piazza del Popolo.

Tambour de ville

Très zoli coucher de soleil sur la ville éternelle (pas cliché du tout !)



 D'autre images à suivre...


Aucun commentaire: