Panem et circenses : donnez aux peuples affamés du pain et des jeux, ça les calmera.
Je n'ai rien contre le football en tant que jeu parfois amusant, et, hélas, souvent barbant pour des raisons tactiques et... financières.
J'admire la virtuosité des as du ballon rond, de Platini à Messi si, par hasard ou circonstances, mon œil tombe sur une passe d'armes footballistique de haut niveau. Mais ça reste l'exception : en période de crise mondiale, le fric qui règne, tout puissant, sur ce sport ne sent pas la rose.
Les joueurs, eux, à de notables exceptions près, sont, même très bons, rarement fréquentables par un sale "intello-bobo-dandy" de mon acabit. J'en ai même connu un, quand j'étais "juanais", avec lequel j'eus d'intéressantes conversations, et en croise un autre, de nos jours, dans mon quartier, détesté par beaucoup d'amateurs : pensez donc, il est cultivé et s'exprime comme un professeur de langues !
Je suis donc quelqu'un de tolérant ; si ça "les amuse", tant mieux pour les fanatiques (rien que ce mot !) des divertissements populaires.
Là où la coupe de ma tolérance déborde un peu, c'est face à) la bêtise crasse d'une grande partie des supporteurs, comme on vient de le voir à Port Saïd (photo du haut) où la rivalité "sportive" se mêlait aux antagonismes politiques.
Les 74 morts égyptiens sont une honte pour la civilisation, comme le furent, en 1985, les 39 victimes du Stade du Heysel, au cours de ce drame de la connerie humaine auquel j'assistai, médusé, épouvanté, sur mon écran de télévision (photo ci-dessus).
Aujourd'hui, après Port Saïd, je dois bien m'avouer, devant l'ineptie qui conduit à la tragédie, que ça me dépasse.
En 1984, peu de temps avant le drame du Heysel, J.Pierre Mocky dénonçait la connerie de certains supporteurs aveuglés dans un film qui résonne plus que jamais aujourd'hui :
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