Mes activités de directeur d'école et d'artiste m'offrent la chance formidable de bénéficier de longues vacances que beaucoup m'envieront.
Elles se terminent.
Samedi soir, reprise des représentations au Caveau de le République où les "dates" vont voir leur fréquence s'accélérer : tout d'abord du jeudi au samedi inclus, ensuite on rajoutera les dimanches après-midi, puis on commencera le mercredi pour ajouter pas mal de jeudis après-midi et les samedis en "matinée".
De même lundi prochain, ce sera la rentrée à l'Atelier Musical pour lequel j'ai la chance de travailler en grande partie depuis mon salon, les progrès de la technologie aidant.
C'est ce qui m'a permis de créer cette gazette en 2007 et de la faire vivre à cadence soutenue.
L'été jette ses dernières lueurs ; il fut très riche cette année de bonheurs variés : dîners animés à la maison, séjours ensoleillés à l'étranger, enivrants, enrichissants, culturels et ludiques.
Je garderai au cœur ces souvenirs qui le réchaufferont en périodes de frimas.
Je reprends, sans doute grâce à cela, ce que l'on nomme "activités" avec, semble-t-il, après une période d'amertume, de celles qui nous ramènent en enfance, vous savez, quand on doit quitter les nouveaux copains avec lesquels on a partagé les jeux et les rires des grandes vacances, une sérénité et une bonne humeur enfin retrouvée parce qu'on ne se refait pas, n'est-ce-pas ?
Il ne faut jurer de rien, mais je serai moins prolixe ici ces prochaines semaines, m'attelant à une tâche qui s'impose à moi.
Je pense écrire pour la gazette un billet d'humeur hebdomadaire et chroniquer les films que j'aurai vus au cinéma ou à la maison, et me limiter à cela pour pouvoir écrire dans un autre but.
La gazette me permet, en tout cas, de m'exercer à l'art d'écrire, un exercice que je pratique depuis l'enfance avec délectation (je rédigeais à Antibes à 11 ans un journal ronéotypé que je vendais aux commerçants et à la sortie de la messe !) : il me faut maintenant canaliser ma verve littéraire qui pouvait s'exprimer ici de manière quelque peu anarchique.
C'est en "bloguant", donc, que j'ai retrouvé le goût d'écrire, de raconter une histoire, de laisser vagabonder mon imagination.
L'intention ne doit pas relever de la velléité : je me suis donc fixé pour objectif de fournir un objet dont je ne sais, à l'heure actuelle s'il prendra la forme d'un recueil de nouvelles (c'est très démodé et rencontre en général peu de succès) ou d'un roman (il en sort pléthore chaque année).
Je me rends bien compte, statistiques à l'appui, que ma gazette est fort peu lue : seuls quelques amis proches viennent la feuilleter régulièrement ; les autres lecteurs y déboulent par le plus grand des hasards en tapant un terme de recherche sur Google ; trop "généraliste", ce blog ne peut fédérer un grand nombre de lecteurs assidus.
Ainsi, quand je publie un billet sur les + du Nouvel Ob's conjointement à son insertion ici, la disproportion est étonnante : je touche un lectorat de dix à cent fois plus important (ce fut notamment le cas avec un article intitulé "Copé-Wauquiez : même pas drôles ! ").
Je vais donc ralentir le rythme de mes publications , insérant néanmoins régulièrement des images ou des coups de cœur musicaux et annoncerai ("ils" appellent cela "teaser") les billets d'humeur à l'avance.
En espérant que ma poignée d'habitués continuera à venir fureter dans ces pages...
2 commentaires:
Of course nous viendrons !
hop hop hop , je ne fais pas partie de tes amies proches et suis là à chaque nouveau blog parce j'adore te lire alors vitesse de croisière d'accord mais pas trop lente la croisière ;-).
bises Sylvian , au plaisir de te lire et relire
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