Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 28 juillet 2010

Lago di Como - 1 - Arrivée

Les contrôleurs du ciel m'ont attendu pour faire grève.
Je suis tout de même parti de Roissy avec près de deux heures de retard.
Le vol vers Milan dure approximativement une heure, cinq minutes et cinquante sept secondes.
Ce qui explique le prix modique du voyage aérien, y compris sur Air France où l'on peut, si l'on est débrouillard, trouver un billet aller-retour pour moins de cent euros !
Pour rejoindre Come, ville principale de la province, où s'initie le lac du même nom, il faut un peu de sagacité ; à savoir qu'il faut avoir fouillé dans gougueule pour trouver le moyen le plus rapide d'y parvenir depuis Milan.
Milan où il fait une chaleur accablante lorsque je pose le pied à l'aéroport de Malpensa (honni soit qui...).
De là, un train me transporte jusqu'à Saronno où je prends un omnibus pour Come.
A Saronno, je constate le sens de la discipline exemplaire de nos voisins de la péninsule :

Interdit de traverser les voies...


L'omnibus m'abandonne enfin à Come ; deux heures se sont écoulées depuis que l'Airbus s'est posé à Milano-Malpensa.
Je rejoins pédestrement l'hôtel sous un soleil de plomb, sans un regard pour l'un des plus beaux lacs du monde : j'ai hâte de me poser et de doucher mon pauvre petit corps déshydraté.
La surprise est de taille : j'ai mal regardé la documentation ; l'hôtel n'est pas climatisé.
Ma première nuit sera courte, serviette humide sur ma peau d'albâtre pour tenter de me rafraîchir quelque peu.
J'obtiendrai le lendemain le ventilateur que, me dit-on, la femme de chambre avait oublié d'installer avant mon arrivée.
Le patron, Fabrizio, semble sincèrement désolé, me dit qu'il peut me trouver un autre hôtel, qu'il n'y a pas de problème même si j'ai réservé pour la semaine...
Le lendemain soir, il m'offrira une copie d'un disque de Mina, l'album intitulé Numéro Zero !
Je resterai donc chez lui, d'autant qu'après un bref orage, la température est devenue supportable.
Me reste à découvrir le site ; et là, mes parents (ça change de "mes enfants !"), c'est l'émerveillement total tout au long de ces quelques jours !
(à suivre)

Et boum !


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