Thierry et Valérie ont renoncé à leur "Latino" du port pour animer une plage à Juan-les-pins où j'ai dîné en famille samedi face à la Méditerranée.
C'est chez eux et leurs enfants, Jules et Arthur, que j'ai bouclé mon très bref séjour mardi, sous les fusées du feu d'artifice tiré en l'honneur du 50ème anniversaire d'un Festival de Jazz qui fut jadis le plus prestigieux de la planète.
J'aurai donc manqué la diva Keith Jarret qui y revient fréquemment, et dont le dernier album est une merveille.
Je n'ai pas manqué d'aller saluer Mamo, qui dirige de main de maître le "Michelangelo" du Vieil-Antibes où les "stars" de toutes origines aiment à déguster les meilleurs produits locaux.
En démocrate, Mamo peut vous servir une excellente pizza ou, selon vos moyens, un poisson pêché le matin même.
Habile, doué d'un sens du "relationnel" peu commun sous ces latitudes, Mamo a su tisser sa toile au fil des années, recevant acteurs célèbres d'Hollywood comme Stallone, Michael Douglas ou des footballeurs-people-bing-bling à la mode.
Dans son patio, en son habituelle délicatesse, il me convie à la table d'un chef étoilé maintenant retraité, avec lequel je parle "lièvre à la royale" et autres joyeusetés gastronomiques.
Mamo disparaît au moment d'une addition... vierge !
Un "grand" !
"Mamo" en civil sur le port (Photo Nice-Matin)
Je m'anime, faisant la joie de deux anglaises d'âge avancé qui tiennent une "bookshop" à quelques pas et m'offrent à leur tour de la socca et... du rosé.
Je regagne, titubant, mon hôtel, où je fais une sieste salvatrice.
La "socca" sur le marché d'Antibes vaut le voyage.
La pissaladière de Veziano aussi.
Mais gare à l'accompagnement en... liquide !
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