Je pestais depuis l'été dernier, après les travaux dans le salon, sur l'incapacité de ma platine à délivrer le moindre craquement.
Je voulais écouter la version de la 7ème de Bruckner dirigée par Solti et tous ces disques soustraits au pilon par un architecte qui m'en fit don et ceux, en "variétés", laissés en cadeau d'au-revoir par un ami fidèle.
Il m'a suffi d'évoquer cette petite douleur avec un autre proche, hier, pour que mon cerveau daigne fonctionner à plein régime pour me donner la solution ; j'avais d'abord cru à un mauvais contact, à une défaillance du petit préampli et avais remis l'affaire à plus tard.
Il a fallu que l'envie d'écouter mes chers microsillons devienne trop forte pour que la lumière jaillisse : le préampli en question était branché sur la même prise qu'un variateur de lumière.
Il me suffit de le connecter ailleurs pour que tout fonctionne comme avant.
Bien sûr, il y a quelques craquements sur certains disques, mais l'amplitude est de nature à subjuguer toute oreille exigeante et avertie.
Remettre à plus tard la sortie au cinéma, à l'expo du design au musée des arts décoratifs, et faire une sur-dose de 33 tours qui s'en reviennent enfin !
Et pourtant, elle tournait !
Maintenant, elle (re)chante !
En reflets : "La chatte sur un toit brûlant", mais en nippon.
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