On dit adieu aujourd'hui à Jean Ferrat.
Je me souviens que je chantais, enfant, "Nuit et brouillard" d'une voix de soprano en m'accompagnant au piano.
Je crois bien que je n'en comprenais pas le sens, à cette époque.
Je me rappelle aussi le "petit format" (partition de chanson) de "La Montagne" qui se mêlait dans le classeur à "Même si tu revenais" de Cloclo et à "Retiens le nuit" de Jojo.
Je ne me souviens pas qu'on ait donné un surnom affectueux à Ferrat.
"Ils" ont pris un grosse claque dimanche, mais ne comptez pas sur eux pour le reconnaître.
Leur chef Xavier Bertrand ce matin sur Inter jonglait avec les chiffres du FN en une langue de bois d'une mauvaise foi jamais atteinte face à un Thomas Legrand qu'un tel aplomb dans le mensonge mettait au bord de la crise d'apoplexie.
Même l'intervention d'un électeur de droite lui expliquant pourquoi il s'était abstenu dimanche ne parvint pas à raisonner le porteur de la voix de son maître : il faut proclamer bien haut et en tous lieux qu'il n'y a pas "abstention-sanction".
Paris est au bord de la mer.
Le printemps semble pointer le bout de son nez.
Je vais beaucoup regretter les chapkas et autres bonnets péruviens dont aime à s'affubler l'élégante jeunesse que l'on croise dans les wagons du métropolitain où, le samedi soir, d'accortes jeunes filles des beaux quartiers déambulent bouteille d'alcool en main (so chic, so trendy !), déjà "totaly stoned" à huit heures du soir.
Ségolène, toujours en illuminations christiques, parlait dimanche d'espérance : va falloir se lever très tôt pour en (re)donner aux jeunes de ce pays.
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