A mon grand étonnement, il s'avéra qu'aucun des foyers de ces quatre "ovni" ne possédait un téléviseur !
Faut-il développer ?
N'y voyez aucun snobisme de ma part, tous les deux-trois mois, je me rends à la "grande épicerie" du "bon marché" le mal-nommé où je peux trouver mon huile d'olive niçoise préférée, celle de la maison Alziari contenue dans un bidon jaune et bleu qui me ramène quelques années en arrière, en madeleine incontournable.
C'est à chaque fois une sorte d'épreuve, tant la clientèle huppée de ce supermarché "highcoast" où l'on trouve tout ce que l'on ne cherche pas ailleurs me semble hors des temps que la majorité des gens subissent actuellement.
On y voit des mamies en vison s'y approvisionner en carambars à la truffe et autres chiffonnades de saumon au caviar.
Avez-vous remarqué dans les rayons de nos épiceries cette déferlante de "chiffonnades" en tous genres qui permet de fourguer à prix d'or des tranches de jambon taillées au rasoir "à l'italienne" car le snobisme est italien ces temps-ci ?
Dans le même ordre d'idées, on vend au prix fort des copeaux de parmesan puisque il existe une supposée flemme qui s'abattrait sur le consommateur, l'empêchant de fabriquer lui-même ses copeaux en quelques secondes à l'aide d'un outil oublié appelé fort justement "économe".
Et ainsi de suite, de chiffonnades en copeaux sans parler des émincés.
Parmesan émincé à l'aide d'un "économe", le bien-nommé.
Le bambin geignait qu'il voulait une cochonnerie quelconque, comme tous les gamins quoi, un Mars ou un Bounty, je ne sais.
La maman le tançait aussitôt d'une phrase définitive : "Non, Aimé (si !), tu sais bien que si c'est pas "bio", maman n'achète pas !".
Comme quoi, pour la connerie, il n'est ni rive gauche ni rive droite.
Sinon, pour revenir au sujet initial, paraitrait que les "citoyens" vont zapper en masse le deuxième tour des régionales, accroissant encore le chiffre de dimanche dernier.
Les pauvres !
Comment payer plus pour manger moins :
même le magret de canard se chiffonne !
80g, c'est diététique !
Roucoulez, pigeons !
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