Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

samedi 4 avril 2009

Vrac

La Villa Médicis

Ce samedi, et pour toute la journée, France Musique diffuse depuis la Villa Médicis.
Réveillé trop tard, j'ai loupé l'entretien avec Frédéric Mitterrand qui, vous le savez sans doute, dirige depuis peu l'Académie de France à Rome, logée dans ce magnifique palais de la Villa Borghese.
Ça me donne évidemment des envies de soleil romain, bien que l'ambiance politique soit, dit-on de plus en plus, devenue assez nauséabonde dans la "ville éternelle".
Là, sur "Musique", ils ont un incident technique et diffusent... des valses de Chopin.
On se croirait presque sur Radio Classique !

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Le designer Lorenzo Damiani a créé ces peignes d'auto-défense que vous glisserez dans vos sacs, mesdames, dans vos besaces, messieurs.


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Forsythia

A rendre jalouse un vieille dame venue s'échouer sur la plage de Nice, le soleil daigne arroser généreusement la capitale ces jours-ci.
Le parisien s'installe en terrasse, se dénude un peu (car "en avril, etc."), se jure de faire du sport pour préparer l'été, et se rue chez les vendeurs de verdure et de fleurs du quai de la Mégisserie pour redonner des couleurs à des balcons souvent en mouchoirs de poche.
Ainsi, j'ai passé une bonne demi-journée à rénover mon "espace vert" à moi qui avait subi les avanies de l'hiver.
Ça m'a permis de renoncer définitivement aux sempiternels géraniums, lesquels ornent tant de balconnets en une harmonie quelque peu monotone.
J'ai planté de la sauge et du thym, l'une pour faire des "saltimbocca", l'autre pour un peu de tout.
Chez Vilmorin, ils m'ont assuré que les espèces de marguerites jaune d'or qui m'ont attiré auraient une belle floraison tout l'été sans que je sois obligé de les surveiller à longueur de temps.
Sinon, et ça, ça m'épatera toujours, j'ai des "forsythia"(photo) dont je ne m'occupe jamais et qui explosent de joie à chaque printemps.
C'est une fleur prolétarienne qui pousse partout.
En acheter est une hérésie : il faut la chourer.
On en coupe une tige qu'on laisse dans un verre d'eau ; quand apparaissent les racines, on la met dans la terre et le tour est joué.

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Sinon, grande nouvelle : à défaut du pain rond ad-hoc, j'ai enfin trouvé un pain idéal en sa texture pour confectionner des "pan-bagnat".
Et ça, ça déchire.

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