Il était de tradition avant que la photographie ne fut inventée de prendre l'empreinte des visages pour en réaliser un masque : l'opération était réalisée quelquefois du vivant de la personne et plus souvent sur son lit de mort.
Il y eut un masque de Mozart dont le comte Deym prit un moulage le 5 décembre 1791 peu de temps après le décès.
Plusieurs années après sa mort, sa veuve, Constance, un jour de ménage, fit tomber le masque qui se brisa.
Sa seule réaction fut d'en rassembler les morceaux et de les mettre à la poubelle.
Le masque de Beethoven ne connut pas pareil sort et est encore conservé, nous permettant d'avoir une idée précise des traits du génie de Bonn.
Quant à Schubert, qui eut une vie pourrie entre toutes, personne ne pensa jamais à prendre son empreinte.
Comme le disent Brigitte et Jean Massin dans l'ouvrage consacré à W.A. M., c'est "caractéristique de ces trois destins" !
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