En 1964, My Fair Lady raflait la mise sans que son actrice principale (Audrey Hepburn) soit récompensée (mais elle l'avait eu pour "Diamants sur canapé").
Par honnêteté, et malgré l'admiration que je lui voue, force est de constater que Miss Hepburn surjoue quelque peu les scènes où Eliza n'est encore qu'une petite fleuriste mal embouchée, dotée d'un épouvantable accent "cockney" (l'argot londonien).
Dans la seconde partie, Audrey redevient l'icône que l'on connait, purement sublime.
Pour l'anecdote, on avait jugé que Julie Andrews, qui avait créé le rôle à Broadway n'était pas assez connue du grand public international pour l'adaptation à l'écran.
Cette dernière allait "exploser" quelques mois plus tard avec 2 films qui firent courir les foules : Mary Poppins et La Mélodie du bonheur (The sound of music).
Quelques années plus tard, après le flop retentissant du pourtant excellent "Star" de Robert Wise, Julie Andrews trouvera un rôle à sa mesure dans un "Victor, Victoria" inoubliable.
L'atroce mysoginie du professeur Higgins, joué dans My Fair Lady par Rex Harrison, oscarisé, en justification de son personnage de célibataire endurci, résonne aujourd'hui de manière déplaisante.
Le film de Cukor reste un livre d'images agréable à regarder, les orchestrations de Previn habillant magnifiquement les quelques standards qui ponctuent cette comédie musicale tout de même assez datée.
Le ciel serein d'Espagne...
Et non, ce n'est pas Miss Hepburn qui chante dans le film, ou très peu : elle est doublée la plupart du temps par Marni Nixon !
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