Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
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"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
mercredi 11 avril 2007
Quel est le plus beau film du monde ?(12 bis)
Je développerai un peu cette fois.
Un mélo magnifique vraisemblablement sponsorisé par Kleenex.
L'un des plus beaux fleurons de la Fox et du Cinemascope.
C'est l'un de mes films fétiches : l'histoire (passée à la moulinette d'Hollywood) d'un pianiste, Eddie Duchin, qui inventa un style à mi-chemin entre le jazz symphonique et Glenn Miller. Histoire de sa réussite (of course, usa oblige) ponctuée de 2 très belles histoires d'amuuuur et ça finit mal mais quand même finalement vachement bien parceque son rejeton est là pour prendre la relève.
La scène où, pendant la guerre de 39-45, Duchin découvre un piano dans les décombres et se livre à une brillante démo à 4 mains avec un gamin qui passait par là, est une scène d'anthologie (photo en permanence au bas de ce blogue).
Pour la distribution (j'ai évité le mot en "ing", yeeees !), excusez du peu : KIM NOVAK au sommet de sa beauté, de sa grâce (elle était la rivale de Kelly), de son intelligence. Mais arrrgh, elle meurt au milieu du film, ah les salauds !
TYRONE POWER en fin de carrière, pas à son meilleur certes, mais nettement meilleur que, disons, par exemple, sans vexer personne, Jean RENO ( ).
Et un gamin (pas le générique sous les yeux) qui joue juste et cabotine à peine.
Tous les seconds rôles sont parfaits.
Le technicolor est somptueux, les dernières scènes ont dix ans d'avance (un chef op' de première). Le réalisateur est Georges Sidney (celui de Scaramouche) qui n'était pas manchot.
Titre français : Tu seras un homme, mon fils
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