Côté températures, le record parisien est de 30° à mi-avril.
Une fraîcheur agréable à cette heure et le ciel de Paris, lumineux.
Moineaux sur le balcon.
Il faudra que j'arrose.
Je dois voir le Maire de Paris tout à l'heure pour lui demander de prendre la parole au 10ème anniversaire de l'Atelier Musical.
Je lui offrirai une boîte de cigarillos pour la peine.
Les partisans de Ségolène arpentent Paris en une promenade printanière ce dimanche, la fleur au fusil.
Hier, au cours de mes déambulations, je n'ai pas vu une seule affiche de Sarko intacte : sur la plupart, on l'a affublé de moustaches façon Hitler; d'autres ont simplement écrasé des chewing-gum sur le visage honni; comme moi.
Oui, j'ai fait ça, heureux du geste puéril.
J'ai oublié cependant comment on "mollardait" dans la cour de récré.
On s'amuse, au théâtre, entre artistes, chaque soir, à définir notre public.
Après avoir lancé le spectacle, je regagne la loge en déclarant, lugubre :
- "Salle de droite."
Cette semaine, sur trois représentations, deux "salles de gauche".
Cet après midi, le public étant sensiblement plus âgé en matinée, je prévois une "salle de droite".
Equilibre.
Deux partout.
Au Caveau, Ségolène est en tête des intentions de vote des artistes.
Sur huit (pianiste compris), elle peut compter sur 4 suffrages.
L'un d'entre nous, il se devinera, hésite encore mais devrait au final voter "utile".
Un autre votera à l'extrême gauche.
Je soupçonne l'un d'entre nous de voter à droite : Bayrou sans doute, voire ...
Enfin, le huitième ne votera pas : il est belge.
Jusqu'ici tout va bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire