Messieurs les hôteliers français, et plus particulièrement vous, les tenanciers d’établissement « 2 étoiles », je me décide aujourd’hui à laisser libre cours à mon indignation trop longtemps contenue.
Oh, messieurs les cafetiers, ne croyez pas vous en sortir à bon compte : vous aussi participez à ce complot que personne, à ma connaissance, n’a dénoncé jusqu’ici.
Jusqu’aux patrons de certaines brasseries qui se laissent aller à cette navrante pratique que je qualifierai de fasciste, et je pèse mes maux.
Pourquoi les nantis, les stars du cinéma et autres milliardaires seraient ils les seuls à profiter du mou alors que le voyageur lambda, le client de « Chez Jenny » moulu par une journée de car sur les routes verglacées au son de Radio Nostalgie, la mère de famille en vacances à Palavas les flots, flanquée de Ryan et Sharon insupportables et d’un mari embierré engraissé au Barthez, n’ont à se mettre sous la dent, c’est le cas de le dire, qu’une substance avoisinant le galet d’Etretat, surtout quand elle est salée.
Oui, vous l’aurez compris, je stigmatise aujourd’hui ces petits morceaux de béton empaquetés que les sadiques ci-dessus osent nous jeter lors de petits déjeuners gâchés à jamais, ou en accompagnement d’une assiette de bulots cuits qui, en ce qui me concerne, représentent le nec plus ultra du souper d’après spectacle.
Dans un cas comme dans l’autre, l’horreur vous attend, nichée dans son aluminium « indéchirable » (là, je me gausse), et j’imagine la « Jenny » planquée derrière son comptoir, ricanant d’une joie sadique et vengeresse.
Vous ouvrez avec fébrilité, après l’avoir tâté, effondré, votre beurre tout dur que vous allez devoir étaler sur la fine tranche de pain de seigle de rigueur ou sur le pain industriel d’une blancheur immaculée qui vous fera trouver la rime adéquate pour désigner ceux qui ont osé soumettre cette chose à votre appétit matutinal.
Si, comme moi souvent, vous n’avez pas pris soin de vous munir d’un couteau plat, pas pointu, hein, et, très important, « à dents », je crains de devoir vous prévenir que vous ne vous en sortirez pas !
Vous prélèverez dans ce petit pavé d’un centimètre et demi de côté (un seul par personne, eh oh, on est pas au Carletone) un toc de ce produit laitier que vous tenterez de tartiner en vain :
immanquablement la matière traversera le « pain » et se retrouvera lovée au creux de votre main.
Oh, messieurs les cafetiers, ne croyez pas vous en sortir à bon compte : vous aussi participez à ce complot que personne, à ma connaissance, n’a dénoncé jusqu’ici.
Jusqu’aux patrons de certaines brasseries qui se laissent aller à cette navrante pratique que je qualifierai de fasciste, et je pèse mes maux.
Pourquoi les nantis, les stars du cinéma et autres milliardaires seraient ils les seuls à profiter du mou alors que le voyageur lambda, le client de « Chez Jenny » moulu par une journée de car sur les routes verglacées au son de Radio Nostalgie, la mère de famille en vacances à Palavas les flots, flanquée de Ryan et Sharon insupportables et d’un mari embierré engraissé au Barthez, n’ont à se mettre sous la dent, c’est le cas de le dire, qu’une substance avoisinant le galet d’Etretat, surtout quand elle est salée.
Oui, vous l’aurez compris, je stigmatise aujourd’hui ces petits morceaux de béton empaquetés que les sadiques ci-dessus osent nous jeter lors de petits déjeuners gâchés à jamais, ou en accompagnement d’une assiette de bulots cuits qui, en ce qui me concerne, représentent le nec plus ultra du souper d’après spectacle.
Dans un cas comme dans l’autre, l’horreur vous attend, nichée dans son aluminium « indéchirable » (là, je me gausse), et j’imagine la « Jenny » planquée derrière son comptoir, ricanant d’une joie sadique et vengeresse.
Vous ouvrez avec fébrilité, après l’avoir tâté, effondré, votre beurre tout dur que vous allez devoir étaler sur la fine tranche de pain de seigle de rigueur ou sur le pain industriel d’une blancheur immaculée qui vous fera trouver la rime adéquate pour désigner ceux qui ont osé soumettre cette chose à votre appétit matutinal.
Si, comme moi souvent, vous n’avez pas pris soin de vous munir d’un couteau plat, pas pointu, hein, et, très important, « à dents », je crains de devoir vous prévenir que vous ne vous en sortirez pas !
Vous prélèverez dans ce petit pavé d’un centimètre et demi de côté (un seul par personne, eh oh, on est pas au Carletone) un toc de ce produit laitier que vous tenterez de tartiner en vain :
immanquablement la matière traversera le « pain » et se retrouvera lovée au creux de votre main.
Le mystère ne sera, en toute vraisemblance, jamais éclairci : pourquoi TOUS les hôteliers catalogués « budget » et « prix moyen » par le Guide du Routard, et leurs collègues choucroutiers, se sont-ils donnés le mot ?
Ségolène, faites quelque chose !
Avec un tranche de pain grillé ?
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