C'est ce moment là que, mardi dernier, instinctivement, j'ai choisi de saisir.
Je pressentais la réaction incontournable des salauds de service qui n'allaient pas manquer de gloser, j'en étais persuadé, sur l'attitude de cette femme dont "on" guette la moindre défaillance, le moindre vacillement.
Que faire devant les sanglots à peine réfrénés de cet homme malade à l'évocation du décès d'un ami.
Le piège se constitue de lui-même : elle reste à sa place, imperturbable, et l'on dira que cette femme est un monstre de froideur; elle manifeste son émotion, s'approche, comme ce fut le cas, et le candidat d'en face s'empare de l'évènement pour taxer avec dédain son adversaire de "compassion", ce mot éructé comme une insulte.
Pour une fois, il est évident que c'est la réaction à l'action qui se révèlera contre-productive.
Elle révèle la vraie personnalité du candidat de la majorité sortante : je suis certain que ce manque de compassion déclaré en aura édifié plus d'un(e).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire