Quoique : s'y cachent de réelles considérations philosophiques.
Il est vrai que j'aurais pu titrer bêtement "c'est l'été" et passer à la suite ; mais voilà, j'aime à triturer mes méninges.
Vous me rétorquerez que le résultat n'en est guère probant.
Et c'est là que vous ferez erreur : le sel, bien qu'il soit, aux doses où l'industrie agro-alimentaire en imprègne ses produits, un poison violent, est aussi, paradoxalement, synonyme de "vie" ; et que fais-je d'autre ici, sinon parler de la vie ?
Le thé, lui, est aujourd'hui lié au bon goût : voyant, hier soir, la boutique "Mariage Frères" du Marais envahie de dames à sac Longchamp et de messieurs arborant d'immenses cavaliers sur leur polo pour qu'on voie bien que leur polo, c'est du Polo, cher Paulo, il apparait nettement qu'il faut boire du thé si l'on veut faire partie de la jet-set.
On pourra s'esclaffer tout simplement en lisant ce titre à voix haute pour en apprécier la musicali
Et ainsi, on aura passé un excellent moment pour pas un rond à la lecture de cette gazette.
Pour tout dire, j'avais tout d'abord choisi pour titre "Les thés salés" ( à la réflexion, assez vulgaire et d'une syntaxe approximative ) pour dresser le constat que nous ne sommes ni en hiver, ni en automne, ni au printemps, pour donner à entendre "L'été, ça l'est !" quand un "c'est l'été", fait parfaitement l'affaire.
Vous êtes en droit de me faire remarquer que j'aurais pu aussi bien écrire "c'est l'été", point-barre, e basta cosi, après tout on est pas obligé d'être drôle, surtout quand on est en vacances.
Prenez donc ce titre pour un cadeau, té !
Le "best" de l'été : discret, chic, sobre et modeste...
C'est la dernière de Karine Lyachenko ce soir au Point-Virgule, café-théâtre historique au même titre que le Café de la Gare : tous les humoristes aujourd'hui célèbres y ont séjourné avant de monter les marches vers la gloire, alléluia.
J'ai (re)vu le spectacle hier soir et la magie a opéré une fois de plus.
Parler de sexe sans jamais être vulgaire relève par les temps qui courent de l'exploit ; Karine, en personnage "en manque" en fait une éclatante démonstration, charisme et talent scénique exceptionnel à l'appui.
Après vingt ans à fréquenter le monde de l'humour, je pleure rarement de rire : hier soir, j'en ai empli une vasque.
Les plus avisés de mes lecteurs auront compris pourquoi je collai ici, hier, le "Je n'ai rien dit" du pasteur
Rarement un chef d'état français ne se sera appliqué avec autant d'acharnement à diviser les citoyens, à les dresser les uns contre les autres, à en montrer quelques uns du doigt, et de préférence des minorités.
L'exploitation du fait-divers à des fins politiques est un vieil outil de la droite (on se souvient de 2002 et de son vieillard agressé starisé par Tf1 à la veille de l'élection présidentielle), qu'elle sort de sa caisse quand elle se sent menacée.
Là, le gars a du se dire : "Bon, vu ma côte d'impopularité, au point où j'en suis, avec la fille Le Pen qui risque de me mettre hors-jeu dès le premier tour de la présidentielle, je vais mettre le paquet, un peu plus ou un peu moins, je m'en bats la gourmette Cartier."
D'abord, on croit que ça marche, Le Figaro, organe gauchiste bien connu, sortant immédiatement, tout-de-suite, illico-presto, un sondage exultant que les français approuvent les mesures "spécial été !" à 61%, si !
Et patatras, une semaine après, ce qui laisse aux gens le temps de la réflexion, un nouveau sondage sort, qui, dans de moindres proportions, je vous l'accorde, dit exactement le contraire.
Quand ça veut pas, ça veut pas, comme dit l'autre.
Ce président est tellement haï (même dans le Sud, j'ai rencontré plein de gens qui l'ont pris en détestation, après avoir, sans doute, voté pour lui) que, même si demain, il multipliait les pains, ça ne le ferait pas remonter dans l'estime des français.
En fait, à part à l'UMP et dans les maisons de retraite, plus personne aujourd'hui ne se dit pro-Sarko.
Cela dit, soyons vigilants, il me semble capable de tout, ce gars-là.
Bon weekend quand même.
* Pardon, pas pu m'empêcher.
Cadeau bonuxs :
toi aussi,
joue au riche et jette
tes "Lacoste" :
découpe ceci et transfère-le sur tes fringues !
Merci qui ?
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