J'ai vu hier soir un "gros" film américain vachement bien ficelé dont le titre français est "Les fous du roi" où il joue, là aussi, un homme politique américain pétri d'idéal et populaire en Louisiane comme un Obama aujourd'hui (le film se passe dans les années 50).
Seule ombre au tableau, une musique de film signée James Horner redondante et gonflante.
Burt Lancaster, déjà au top en 48.
C'était dans les débuts de Burt Lancaster, un film qui se déroule dans un pénitencier et préfigure "Prison Break".Hier soir aussi, "Les démons de la liberté" (Brute force) de Jules Dassin (1948), film introuvable réédité dans un transfert magnifique par Wild Side dans sa collection... "les introuvables".
Burt est (déjà) parfait en taulard qui veut s'évader pour embrasser une dernière fois sa femme atteinte d'un cancer.
Le salaud-sadique de service est joué par un second rôle formidable, Hume Cronyn, illustre inconnu qu'on adore détester.
Hume Cronyn en gardien-chef haïssable à souhait.
Pas un chef-d'oeuvre, mais un excellent film de genre comme le cinéma américain savait en produire dans l'immédiat après-guerre.
A 3,50 € (jusqu'à demain mardi), le Printemps du Cinéma nous donne l'occasion de séances de rattrapage.
J'en profite pour aller voir enfin "Welcome" tout à l'heure.
Je vous dirai donc demain si c'est aussi bien qu'on me le dit de tous côtés.
Vous devez voir absolument Valse avec Bachir qui vient de sortir en DVD.
Si vous êtes libanais, vous ne pourrez pas : le film est interdit en ces contrées.
On se demande bien pourquoi.
Si vous êtes fan de ciné et courageux, cliquez dans les thèmes (colonne de droite), ceci étant le 309ème billet consacré au sujet.
Pratiquez de même selon vos centres d'intérêt.
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