Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
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"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
dimanche 28 septembre 2008
Monstre sacré
Paul Newman est mort.
Ce n'est pas rien : il symbolisait un cinéma de la conscience qui impulsa le renouveau du cinéma américain à la fin des années 50.
Sa filmographie fait peu de place aux "petits" films, qui le met au service de la "relève" hollywoodienne, d'Arthur Penn à Martin Ritt, ou lui donne à interpréter les personnages troubles et ambigus de Tennessee Williams ("La chatte sur un toit brûlant", "Doux oiseau de jeunesse").
Ses films les plus "commerciaux", judicieusement choisis, restent des classiques, notamment "Butch Cassidy et le kid" ou "L'arnaque".
Dernièrement, la jeune génération pouvait le découvrir en "parrain" dans "Les sentiers de la perdition" de Sam Mendès.
Le 7ème art vient de perdre un "monument".
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