Quand tant d'autres ont choisi de longs séjours en station balnéaire, je préfère ces escapades solitaires ou en compagnie de J.B (qui sait conduire, lui !) au petit bonheur la chance, décidées en coup de tête, laissant l'appartement à G. qui, je le sais, en prendra soin, sachant à quel point, maintenant, je suis (enfin !) soigneux, presque ordonné.
Ainsi, je suis allé à La Rochelle, libérée de la folie des "franco-", puis à Metz pour faire une surprise à un ami dont c'était l'anniversaire, et j'ai découvert Nantes où il pleuvait comme dans la chanson, mais par intermittences, en "averses éparses" comme l'avait annoncé la météo.
J'ai mis entre parenthèses (de dégoût ?) les éphémérides de saison, le président de la France à Pékin, la mort de Soljénitsyne qui m'a rappelé le malaise de mes copains communistes quand fut édité "L'archipel du goulag", le meurtre abominable, glaçant, de ce petit garçon, le désarroi de ces familles après la "mini" (cons de journaleux !) tornade.
J'ai voulu prendre l'air, mais je fus rattrapé par l'horreur, le temps d'une "Valse avec Bachir" sur la toile du Katorza nantais et, pour me punir de mon indifférence passagère, j'ai entendu la conversation de voisins de table racontant leur visite d'Auschwitz et de Birkenau entre bar au beurre blanc et dessert indécents à la Cigale, brasserie classée "monument historique", incontournable diraient-ils.
2 commentaires:
Ravi de ton passage sur nantes m'sieur
A "anonyme".
Voilà un anonymat difficile à préserver.
Ravi aussi.
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