Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 28 août 2008

Nico le Rouge.

J'en ai le bras écarlate de m'être tant pincé : le président de ce qu'il reste de République vient de prendre une bonne mesure.
Taxer le capital pour financer le RSA est la solution la plus juste.
Dont acte.

4 commentaires:

bl0b a dit…

Malheureusement, il y a capital et capital. Un doux glissement de sens fait passer les petits épargnants pour de gros capitalistes. Ce n'est pas le Capital au sens commun qui va se retrouver taxé, celui qui pourrait se le permettre sans même le sentir passer, mais les petites gens qui cravachent pour épargner quelques euros, qui pour un logement, qui pour de la con(sans)sommation... Les nantis restent à l'abri, nous pouvons faire confiance à notre cher Parrai^WPrésident.

Je cite l'article page 10 du Politis n°1016 (4-10 septembre de l'an de disgrâce 2008) :
"La nouvelle taxe concernera tous les revenus du patrimoins, à l'exception des livrets A. [...] Deux des produits d'épargne les plus populaires, le PEA (plan d'épargne en actions) et le contrat d'assurance-vie (12 millions de titulaires), seront concernés. << Cette mesure ne s'inscrit pas à contre-courant de cette tendance fiscale lourde que le paquet fiscal a récemment contribué à accélérer et qui déséquilibre profondément le système fiscal dans son ensemble >>, constate le Syndicat National Unifié des Impôts (Snui).

L'essentiel de l'effort - 1.1% sur les revenu du capital rapporteraient 1.4 milliard d'euros pour compléter le financement du RSA - sera supporté par les << classes moyennes >>. Les plus riches seront mis à contribution, a confirmé à retardement Christine Lagarde, ministre de l'Économie, mais le paquet fiscal rendra indolore cette ponction. Mis en place dans le cadre de la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir d'achat) d'août 2007, cette mesure constitue un allègement de 8 milliards d'euros cette année. Si le gouvernement voulait vraiment taxer le capital, il aurait pu s'en prendre aux stock-options, dont la Cour des Comptes a récemment rappelé que le fait qu'elles ne soient pas soumises à cotisations sociales induisait un manque à gagner de trois milliards d'euros."

(nota : je ne suis pas blogueur, j'ai juste un compte chez bigbro' google)

Silvano a dit…

Effectivement,Damien : je suis comme beaucoup une victime de la "comm" élyséenne : depuis ce billet, on a bien compris qu'une fois de plus, ce sont les petits qui paien t et non les nantis.
Aujourd'hui, nouvelle volte-face.
Sans doute parce que les yeux présidentiels veulent profiter de l'embellie dans les sacro-saints sondages.

bl0b a dit…

Avec un peu de chance, l'absence totale de "stratégie" (pardon, de vision à long terme ou d'idéologie sincère) dans ses méandres "tactiques" politicards (pardon, de culture des chiffres des sondages) provoquera sa perte prématurée.. On peut rêver, on en a encore le droit :))

À part ça, je n'en ai pas pris le temps tout à l'heure, et c'est surtout la raison de ce présent commentaire, merci pour ce blog rafraîchissant, entre les citations pianistiques et socio-politiques, il est vraiment agréable :)

(nota : je ne suis toujours pas blogueur mais j'ai créé un profil @ blogger entre-temps, histoire d'être un peu plus traçable ;)

Silvano a dit…

Traçons donc !