Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mardi 12 août 2008

Jean Sébastien Bach (ir)

Pendant la projection de "Valse avec Bachir" (voir plus bas), je fus interpellé, dérangé, tarabusté, voire taraudé par l'insertion, dans la bande originale, d'une pièce de Bach entendue mille fois, mais que, captivé par l'histoire, je ne parvins à identifier.
Attendant patiemment jusqu'à la fin du générique, je vis défiler tous les "emprunts" ; las, les auteurs n'ont pas cru bon de citer les morceaux "classiques" (notamment la Sonate D 894 de Schubert dont la bande son malaxe allègrement l'andantino).
J'ai donc réécouté avec plaisir hier soir les concertos pour piano et orchestre du Kantor pour enfin me rendre compte qu'il s'agissait du "Largo" (mouvement lent) du Concerto N°5 en fa mineur, ce dont vous vous moquez certainement, mais ça m'a fait plaisir.

Et puis, comme je vous aime bien, le voici (mais préférez-le par Gould si vous décidez de vous précipiter à la Fnaque !) :


Claudio Dauelsberg, piano - Moscow chamber orchestra, dir. Constantine Orbelian.

1 commentaire:

mario alonso a dit…

moi je n'en fouts pas; merci d'avoir fait ce que je m'aprétais à faire. Et puis, en passant, disons que ce film, Valse avec Bachir est pour ma part en tout point réussi, pas du tout un documentaire comme on le dit, et encore moins de la guerre du liban, à peine du massacre de S. et C. voyez plutôt l'histoire d'un homme, l'absurdité de toutes les guerres, l'absurdité du passé, lequel est "dynamique" comme il est dit dans le film, c'est à dire qu'en même temps que votre présent avance et modifie votre vie, votre passé est en mouvement et se modifie, là-dessus, vous ajoutez de straumas pertubateurs, des rêves et des cauchemars en guise de ponctuation, puis peut-être, en effet, un peu de refoulement, et des sentiments confus de culpabilité. Une psy en parle dans le film aussi. Voilà le sujet. Très beau film, très belle musique aussi mélant classique et eighties. Vous l'aurez compris j'ai plus retenu le mot VALSE que le mot BACHIR. Mais les deux ensemble ont fait de ce travail d'animation comme on se plait à le dire, un petit chef d'oeuvre visuel. Merci. et si vous voulez me retrouver sur un autre blog voici l'adresse du mien : http://lillisible.blogspot.com