On m'inflige par fois de douloureuses vexations.
Ainsi, ce jeune terrien farfouillant il y a peu dans ma cuisine (mettant le bordel, quoi) et glapissant :
-Quoi ? T'as même pas du Nutella ?!
Entendu dans le métro :
- Dis donc, t'as pas trop chaud habillée comme ça ?
- Si, grave, mais à la télé ils ont dit qu'y faisait froid.
Je ne suis pas le seul à m'être réjoui de la relaxe de Villepin : autour de moi, tout ce qui peut faire enrager le locataire de l'Elysée met tout le monde en joie.
C'est oublier un peu vite que l'ex premier ministre est un piètre politique : on lui doit l'aller-retour sur le CPE qui mit toute la jeunesse dans la rue, et la dissolution de 97 dont on ne se plaindra pas il est vrai.
A son crédit le discours à l'ONU contre la deuxième guerre du Golfe.
Mais Villepin reste un homme de droite, de caste dont on peut penser que la réduction des inégalités, le maintien des acquis sociaux, le respect des "petites gens" (comme disait Mitterrand, le vrai), sont le cadet de ses soucis.
Quant à Hortefeux et ses déclarations en réaction à un fait divers, il est une fois de plus pitoyable.
Même Alliot-Marie en fut estomaquée, c'est dire.
Le thème de ce film, récompensé à Venise (aaaaaaah Venise !) me laissait quelque peu de marbre.
Je l'ai cependant loué et regardé hier soir.
"The wrestler", de Darren Aronofsky, qui réalisé le "film-culte" "Requiem for a dream", est une agréable surprise.
Descendant aux enfers, le catcheur célèbre incarné par Mickey Rourke, est un personnage de cinéma exceptionnel.
L'acteur y est bouleversant.
Impressionné, je hurle bravo !
Pour faire joli en fin de billet, je vous offre en exclusivitéla photo du décor de la prochaine émission avec Sarko, qui sera présentée par Lagaf :
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