Surnageait, seul à éveiller mon intérêt, le film de Tom (pas John !) Ford "A single man", adaptation d'un roman-testament d'Isherwood (celui d'Adieu à Berlin/Cabaret) que je dévorai autrefois.
Comme en musique, je me réfugie de plus en plus dans les "classiques" que je revisite à fréquence hebdomadaire en compagnie d'un jeune ami dont j'ai la fierté de penser que je l'ai converti au grand cinéma, lui qui n'allait voir en bande que des films pré-mâchés pour adolescents.
Dorénavant nous avons convenu que je préparerais le film d'avance et que mon voisin de projection n'en découvrirait le titre que lors du générique (car il fut un temps où le titre d'un film s'annonçait au début de celui-ci !).
La tâche va se compliquant, car voilà que mon disciple s'est trouvé atteint de fringale cinéphilique, et que je dois le soumettre à un questionnaire sur les films de sa semaine, craignant qu'il n'ait déjà vu le film que j'ai calé dans le lecteur de DVD !
Quelqu'un qui vous emprunte "Citizen Kane" pour le revoir en autre compagnie et le faire ainsi découvrir à son tour mérite toute l'attention due aux gens de goût.
Le jeu du film caché est très excitant : je me dois à chaque fois d'être "épatant" au sens littéral du terme.
Vivement demain.
L'une des dernières projections.
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