Découvert par Visconti dont il devint, paraît-il, le compagnon, l'autrichien Helmut Berger dut à son mentor ses plus beaux rôles, du Martin incandescent et déviant des" Damnés" au Konrad en petite frappe de "Violence et Passion", sans omettre bien sûr Ludwig, le roi "fou" du "Crépuscule des dieux", œuvre-fleuve où il compose un roi de Bavière à proprement parler "wagnérien".
Berger demeura a jamais inconsolé de la mort de son Maître, un véritable "double", et, s'enfonçant dans les excès de tout ordre, ne tourna plus que des séries "B" ou des séries de seconde zone pour les télés allemandes ou italiennes.
Il ne reste rien aujourd'hui de son étrange beauté ; l'homme est aigri, fatigué.
Toujours désespéré ?
Helmut Berger et Luchino Visconti en 1969
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