Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 7 octobre 2009

Quel est le plus beau film du monde ? (54)

"La Vie est Belle" (rien à voir avec le film de Begnini...)

James Stewart



L'ange Clarence (Henry Travers)

En résumé : le décès du père de George Bailey l'oblige à reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec Potter, l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où George approche de la victoire, il égare les 8.000 dollars qu'il devait déposer en banque.

Considéré par beaucoup comme l'un des grands films de l'histoire du cinéma, "It's a wonderful life" (La vie est belle) (1946), évite tous les écueils qu'un tel sujet eût pu placer sur son chemin.
Le formidable Frank Capra, même s'il nous arrache une larmichette par endroits, endigue la vague de bons sentiments dégoulinants inhérents au genre.
Avec un James Stewart dont il a fait la parangon du "bon américain" avec, notamment, le formidable "Mr Smith au Sénat", il trace le portrait d'un homme qui sacrifie son ambition pour le bien être de ses concitoyens.
Film qu'on pourrait qualifier de "démocrate", "It's a wonderful life" résonne admirablement en ces temps de crise que nous vivons.
Un film qui traverse les époques en restant toujours d'actualité.

"Je me fichais pas mal de ce que les critiques pouvaient bien penser de mon film. Je trouvais, quant à moi, que c'était mon meilleur film. Mieux encore, je trouvais que c'était le meilleur film que personne eût jamais fait. Il n'était pas destiné à des critiques blasés ni à des intellectuels languissants. C'était mon genre de film, et il était destiné à mon genre de public; j'avais rêvé de le faire depuis ce jour où j'avais regarde pour la première fois dans le viseur d'une caméra, dans ce gymnase juif de San Francisco. (...) C'était un film qui disait (...) qu'aucun homme n'est un raté ! " (in "Hollywood Story", Frank Capra, Éd. Stock).



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