Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mardi 1 septembre 2009

Fouloulou, ça va pas être facile !

Pourquoi viens-je si tard ?
Je me suis lâché ailleurs ce matin, sur pianomajeur (lien à droite ; c'est d'ailleurs l'un de mes rares liens à droite, hi, hi !).
J'y ai annoté un article sur le piano Fazioli, rédigé un billet sur mes disques du matin dont je suis assez content, ayant retrouvé une photo (Tharaud dans mon bol de café !) insérée dans l'un des tout premiers articles de cette sylgazette.
Hier, j'y avais placé un "papier" sur "neige de l'hiver", surnom donné par mes élèves en balade au gentil... Denijs De Winter.

J'ai écouté Guillon ce matin sur Inter, qui disait bien fort ce que je dis à qui veut l'entendre sur cette affaire des 3000 évadés fiscaux de M.Woerth : en résumé, et je suis bien d'accord, on invente cette histoire pour dire aux "pauvres" : "voyez comme, en temps de crise, on fait panpan cucul aux vilains riches" !
Je me permets d'être d'accord, en outre, avec ce socialiste (je ne sais plus lequel) qui parle d'amnistie fiscale déguisée : "allez, soyez cool, les "très riches", dénoncez-vous et vous serez pardonnés !".
Amen.

Hortefeux, lui, est obligé de reconnaître partout que la délinquance a augmenté, malgré les rodomontades de son patron depuis 2003 où ce dernier était ministre de l'intérieur.
C'est un peu nullos d'avoir établi sa notoriété sur un truc qui s'avère bidon de chez bidon (cf. "expressions naze").
S'il ne s'agissait de violences faites à personnes, principalement, on pourrait s'en esbaudir.
Hélas...

Sinon, je m'attarde rarement devant les pubs à la télé(sans)vision.
Mais la dernière que j'ai vue pour un fastfooder célébrissime vaut son pesant de cholestérol : "ils" nous délivrent ce très beau message comme quoi on peut aller dans leurs pseudo-restos habillés comme on veut, coiffés comme on veut aussi, et tout ça.
On comprend bien leur démarche commerciale : "ailleurs, dans les "vrais" restos, ô jeune public, tu peux pas être comme tu es : forcément crade, mal éduqué, inculte, louche quoi !"
"Chez nous, tu peux venir en caleçon si tu veux, mettre tes doigts dans ton nez et les pieds sur la table ; nous, on vous comprend, etc.".

Vous y verrez peut-être un parallèle subtil.
L'autre jour, un jeune homme demande à un autre "jeune" ce qu'il écoute par le truchement des oreillettes de son balladeur.
L'autre, avant de remettre son appendice auriculaire, lui répond distraitement (et discrètement) :
"Schubert !".
Et vous voudriez que j'aie quelque chose contre les jeunes ?

Bon, c'est pas tout, j'ai une rentrée scolaire en vue ainsi qu'une nouvelle saison au théâtre.
Deux activités dont j'espère qu'elles pourront se dérouler normalement en ces temps annoncés d'épidémie.
A ce sujet, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je ne m'imagine pas du tout faisant la queue au gymnase Ronsard pour me faire vacciner (administrer, donc, des adjuvants dont on ne sait rien, un vaccin même pas encore autorisé à la mise sur le marché).

Mais je me lave les mains vingt fois par jour.



 

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