Les militants communistes ont bien changé, qui accueillent ainsi le ministre de la Culture.
L'an dernier, l'extraordinaire Christine Albanel avait eu droit à plus d'égards.
Inquiétant, non ?
Maintenant, il faut s'abonner pour lire sur écran la chronique hebdo de Daniel Schneidermann dans Libération.
C'est bien dommage, d'autant que celle d'aujourd'hui vaut son pesant d'Airwaves (ou de Freedent, chacun ses goûts).
Dans le document sur le bidonnage de la visite de Nick Sark en milieu ouvrier, j'ai moi-même été choqué par la désinvolture du "président", lequel mâche ostensiblement un chewing-gum pendant les explications des cadres et salariés.
Ça explique très clairement pourquoi l'antisarkozysme est "passionnel" par nature : c'est dû au comportement du chef d'état le plus trivial qu'on ait jamais eu.
Consultation des sms pendant la visite au pape, allusions permanentes à sa bonne fortune conjugale, sont, pour Schneidermann, que j'approuve à 100%, le signe de la confusion entre personne privée et fonction présidentielle bien dévalorisée par le personnage.
Comme il y a, dans cette parution de lundi, un excellent reportage sur Willy Ronis, une excellente étude de la crise financière sur trois pages et, surtout, un sondage qui nous apprend que 58% des français trouvent le bilan de Sarko sur la crise négatif, je suis bien content de l'avoir acheté.
Les explications d'Hortefeux ("je parlais des auvergnats !"), couvert par Fillon, sur ses propos nauséabonds, n'ont, j'en suis sûr convaincu personne.
Willem résume bien la situation dans le même Libé d'aujourd'hui.
Allez, je le scanne ; pour vous, c'est gratuit !
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